La Sirène, le Marchand et la Courtisane. Une histoire en trois volumes

Par : Imogen Hermes Gowar

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  • Nombre de pages524
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.552 kg
  • Dimensions14,1 cm × 22,6 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-7144-8076-7
  • EAN9782714480767
  • Date de parution04/03/2021
  • ÉditeurBelfond
  • TraducteurMaxime Berrée

Résumé

Un soir de septembre 1785, on frappe à la porte du logis du marchand Hancock. Sur le seuil, le capitaine d'un de ses navires. L'homme dit avoir vendu son bateau pour un trésor : une créature fabuleuse, pêchée en mer de Chine. Une sirène. Entre effroi et fascination, le Tout-Londres se presse pour voir la chimère. Et ce trésor va permettre à Mr Hancock d'entrer dans un monde de faste et de mondanités qui lui était jusqu'ici inaccessible.
Lors d'une de ces fêtes somptueuses, il fait la connaissance d'Angelica Neal, la femme la plus désirable qu'il ait jamais vue... et courtisane de grand talent. Entre le timide marchand et la belle scandaleuse se noue une relation complexe, qui va les précipiter l'un et l'autre dans une spirale dangereuse. Car les pouvoirs de la sirène ne sont pas que légende. Aveuglés par l'orgueil et la convoitise, tous ceux qui s'en approchent pourraient bien basculer dans la folie...
Un soir de septembre 1785, on frappe à la porte du logis du marchand Hancock. Sur le seuil, le capitaine d'un de ses navires. L'homme dit avoir vendu son bateau pour un trésor : une créature fabuleuse, pêchée en mer de Chine. Une sirène. Entre effroi et fascination, le Tout-Londres se presse pour voir la chimère. Et ce trésor va permettre à Mr Hancock d'entrer dans un monde de faste et de mondanités qui lui était jusqu'ici inaccessible.
Lors d'une de ces fêtes somptueuses, il fait la connaissance d'Angelica Neal, la femme la plus désirable qu'il ait jamais vue... et courtisane de grand talent. Entre le timide marchand et la belle scandaleuse se noue une relation complexe, qui va les précipiter l'un et l'autre dans une spirale dangereuse. Car les pouvoirs de la sirène ne sont pas que légende. Aveuglés par l'orgueil et la convoitise, tous ceux qui s'en approchent pourraient bien basculer dans la folie...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Voyage au XVIIIème
Un bien agréable voyage dans le temps. Une petite virée dans l’Angleterre du XVIIIeme, ça vous tente ? Si oui, ce roman est fait pour vous. Avec La Sirène, le Marchand et la Courtisane, Imogen Hermes Gower parvient à recréer pour nous une ville de Londres tout ce qu’il y a de plus 18ème. Et, franchement, ça vaut le détour ! Les termes « cabinet de curiosités » inscrits en 4ème de couverture sont on ne peut plus juste. Des personnages follement attachants, extravagants, irritants se côtoient, dans cette époque finalement beaucoup plus libérée que la nôtre. L’ambiance est excellemment reconstituée, et durant toute la lecture vous aurez tout autant l’impression d’entendre bruisser les soieries et autres taffetas que de sentir les relents nauséabonds qui se cachent dessous. Et les dialogues... ah, les dialogues sont justes parfaits. Irrésistibles de drôlerie ou fascinants de sagesse, ils nous montrent que nous avons beau nous croire beaucoup plus évolués qu’à l’époque, le fait est que nous sommes loin du compte. Personnellement j’ai autant ri que réfléchi pendant ces 522 pages. L’auteure parvient si bien à alterner humour théâtral, pensées sociales, représentations historiques et évolutions féminines (en y ajoutant même une très légère touche de fantastique !) que l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Pour un premier roman, c’est assez exceptionnel, selon moi. Angie vous semblera tour à tour libre et profondément dépendante, vénale et insouciante, blasée et enfantine. Hancook, lui, vous fera ressentir de l’empathie, voire de la pitié, de l’agacement teinté d’une bonne dose d’attendrissement. Quant à la Sirène... pour elle, je vous laisse découvrir par vous-même de quoi il retourne
Un bien agréable voyage dans le temps. Une petite virée dans l’Angleterre du XVIIIeme, ça vous tente ? Si oui, ce roman est fait pour vous. Avec La Sirène, le Marchand et la Courtisane, Imogen Hermes Gower parvient à recréer pour nous une ville de Londres tout ce qu’il y a de plus 18ème. Et, franchement, ça vaut le détour ! Les termes « cabinet de curiosités » inscrits en 4ème de couverture sont on ne peut plus juste. Des personnages follement attachants, extravagants, irritants se côtoient, dans cette époque finalement beaucoup plus libérée que la nôtre. L’ambiance est excellemment reconstituée, et durant toute la lecture vous aurez tout autant l’impression d’entendre bruisser les soieries et autres taffetas que de sentir les relents nauséabonds qui se cachent dessous. Et les dialogues... ah, les dialogues sont justes parfaits. Irrésistibles de drôlerie ou fascinants de sagesse, ils nous montrent que nous avons beau nous croire beaucoup plus évolués qu’à l’époque, le fait est que nous sommes loin du compte. Personnellement j’ai autant ri que réfléchi pendant ces 522 pages. L’auteure parvient si bien à alterner humour théâtral, pensées sociales, représentations historiques et évolutions féminines (en y ajoutant même une très légère touche de fantastique !) que l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Pour un premier roman, c’est assez exceptionnel, selon moi. Angie vous semblera tour à tour libre et profondément dépendante, vénale et insouciante, blasée et enfantine. Hancook, lui, vous fera ressentir de l’empathie, voire de la pitié, de l’agacement teinté d’une bonne dose d’attendrissement. Quant à la Sirène... pour elle, je vous laisse découvrir par vous-même de quoi il retourne
Enchantement et poésie
En 1785 à Londres, le capitaine de l'un des navires du marchand Hancock rentre avec une sirène pêchée en mer de Chine. La créature fait sensation et, du même coup la fortune du négociant. Pris dans un tourbillon mondain, Hancock fait la connaissance d’Angelica Neal, belle et riche courtisane néanmoins sur la brèche depuis la mort de son protecteur. Leurs deux situations pourraient bien trouver avantage à se rapprocher, si l’influence de la sirène ne menaçait de folie un entourage dévoré par l’ambition et la convoitise. Si ce n’est pour sa créature chimérique, cet ouvrage pourrait aisément passer pour un roman historique, tant son évocation du Londres du 18e siècle prends corps pour nous transplanter dans une sorte d’entre-deux de la société georgienne. On y côtoie marchands enrichis et demi-mondaines ambitieuses, occupés à se hisser sur l’étroite arrête glissante qui sépare les deux versants d’une société clivée entre fange populaire et luxe aristocratique. Leur aspiration à s’élever les entraîne dans une vertigineuse course au paraître, où les chutes sont fatales et retentissantes. Quand l’ostentation et le faste font tourner les têtes dans un tel vent de folie, quoi de plus merveilleux que de s’afficher l’exclusif propriétaire d’une curiosité légendaire ? Cette mystérieuse sirène, que l’on comprend vite le symbole de la prétention et de l’avidité humaines, risquera pourtant de perdre ceux qui l’approchent. En attendant, comme l’illustre parfaitement son titre français un rien « lafontainien », le récit se transforme grâce à elle en une jolie fable symbolique, légèrement teintée de fantastique. Les jolies écritures de l’auteur et de son traducteur contribuent largement au charme de ce texte. Peu importe si chaque rebondissement se laisse assez aisément pressentir et si certains protagonistes semblent peut-être parfois manquer un peu trop de clairvoyance. Ce roman original, qui prend le temps de camper ses personnages dans une ambiance soigneusement étudiée et indéniablement réussie, laisse sur son lecteur une impression durable d’enchantement et de poésie. Pour finir, mention spéciale à l’étonnant et agréable toucher velouté de la luxueuse couverture, reproduction d’un des superbes textiles conservés au Victoria and Albert Museum de Londres.
En 1785 à Londres, le capitaine de l'un des navires du marchand Hancock rentre avec une sirène pêchée en mer de Chine. La créature fait sensation et, du même coup la fortune du négociant. Pris dans un tourbillon mondain, Hancock fait la connaissance d’Angelica Neal, belle et riche courtisane néanmoins sur la brèche depuis la mort de son protecteur. Leurs deux situations pourraient bien trouver avantage à se rapprocher, si l’influence de la sirène ne menaçait de folie un entourage dévoré par l’ambition et la convoitise. Si ce n’est pour sa créature chimérique, cet ouvrage pourrait aisément passer pour un roman historique, tant son évocation du Londres du 18e siècle prends corps pour nous transplanter dans une sorte d’entre-deux de la société georgienne. On y côtoie marchands enrichis et demi-mondaines ambitieuses, occupés à se hisser sur l’étroite arrête glissante qui sépare les deux versants d’une société clivée entre fange populaire et luxe aristocratique. Leur aspiration à s’élever les entraîne dans une vertigineuse course au paraître, où les chutes sont fatales et retentissantes. Quand l’ostentation et le faste font tourner les têtes dans un tel vent de folie, quoi de plus merveilleux que de s’afficher l’exclusif propriétaire d’une curiosité légendaire ? Cette mystérieuse sirène, que l’on comprend vite le symbole de la prétention et de l’avidité humaines, risquera pourtant de perdre ceux qui l’approchent. En attendant, comme l’illustre parfaitement son titre français un rien « lafontainien », le récit se transforme grâce à elle en une jolie fable symbolique, légèrement teintée de fantastique. Les jolies écritures de l’auteur et de son traducteur contribuent largement au charme de ce texte. Peu importe si chaque rebondissement se laisse assez aisément pressentir et si certains protagonistes semblent peut-être parfois manquer un peu trop de clairvoyance. Ce roman original, qui prend le temps de camper ses personnages dans une ambiance soigneusement étudiée et indéniablement réussie, laisse sur son lecteur une impression durable d’enchantement et de poésie. Pour finir, mention spéciale à l’étonnant et agréable toucher velouté de la luxueuse couverture, reproduction d’un des superbes textiles conservés au Victoria and Albert Museum de Londres.
The Mermaid and Mrs Hancock
Imogen Hermes Gowar
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