La Scandinavie à l'époque moderne (fin XVe-début XIXe siècle)
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- Nombre de pages267
- PrésentationBroché
- Poids0.47 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-7011-4676-8
- EAN9782701146768
- Date de parution07/06/2010
- Collectionbelin sup
- ÉditeurBelin
Résumé
La Scandinavie doit avant tout être considérée comme une réalité humaine et culturelle dont le noyau regroupe à l'origine le Danemark, la Norvège et la Suède puis, par extension, la Finlande et les dépendances atlantiques, îles Féroé et Islande. Les deux Etats nordiques, la Suède-Finlande et l'ensemble dano-norvégien, qui se constituent au début du XVIe siècle, forment le cadre de trois interrogations couvrant la période qui s'achève en 1815. La première porte sur les mutations internes de chaque pays, la structuration des sociétés par la Réforme luthérienne, la recherche d'équilibres politiques et les transformations économiques. La seconde perspective est l'étude, à l'échelon régional, des relations interscandinaves, avec notamment l'antagonisme entre le Danemark et la Suède, pivot essentiel de l'histoire nordique à l'époque moderne. Enfin, la troisième interrogation doit intégrer une réflexion à l'échelle européenne. Les pays scandinaves connaissent, à des degrés divers au cours de la période moderne, une multiplication et une intensification de leurs échanges avec l'extérieur qui achèvent d'en faire des acteurs à part entière de l'histoire européenne. Toutes ces grandes évolutions se déclinent selon des chronologies et des modalités propres qui, d'une part, constituent l'originalité scandinave et, d'autre part, manifestent son intégration dans l'Europe.
La Scandinavie doit avant tout être considérée comme une réalité humaine et culturelle dont le noyau regroupe à l'origine le Danemark, la Norvège et la Suède puis, par extension, la Finlande et les dépendances atlantiques, îles Féroé et Islande. Les deux Etats nordiques, la Suède-Finlande et l'ensemble dano-norvégien, qui se constituent au début du XVIe siècle, forment le cadre de trois interrogations couvrant la période qui s'achève en 1815. La première porte sur les mutations internes de chaque pays, la structuration des sociétés par la Réforme luthérienne, la recherche d'équilibres politiques et les transformations économiques. La seconde perspective est l'étude, à l'échelon régional, des relations interscandinaves, avec notamment l'antagonisme entre le Danemark et la Suède, pivot essentiel de l'histoire nordique à l'époque moderne. Enfin, la troisième interrogation doit intégrer une réflexion à l'échelle européenne. Les pays scandinaves connaissent, à des degrés divers au cours de la période moderne, une multiplication et une intensification de leurs échanges avec l'extérieur qui achèvent d'en faire des acteurs à part entière de l'histoire européenne. Toutes ces grandes évolutions se déclinent selon des chronologies et des modalités propres qui, d'une part, constituent l'originalité scandinave et, d'autre part, manifestent son intégration dans l'Europe.