Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La saga d'Harald fourrure grise est la chronique d'un règne désastreux. En quinze ans, le petit-fils ruine l'œuvre du grand roi fondateur, Harald aux...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
La saga d'Harald fourrure grise est la chronique d'un règne désastreux. En quinze ans, le petit-fils ruine l'œuvre du grand roi fondateur, Harald aux beaux cheveux. De son grand-père, il n'a pas la composante odinique du grand guerrier conquérant. Le bruissement somptueux des panégyriques skaldiques s'est éteint, et, seules quelques strophes de style conventionnel célèbrent ce souverain incapable de reconquérir les terres jadis soumises et unifiées. Impuissance militaire et paralysie politique caractérisent ce règne de transition. Mais Harald ne remplit pas non plus ses devoirs de monarque garant de la prospérité de ses sujets. Il ne ressemble pas à ces rois vanes pendant le règne desquels les moissons sont fertiles et l'or abondant et ne possède pas non plus la générosité, valeur cardinale du prince. Ce tableau sombre se double d'une analyse tantôt allusive tantôt nette de l'affaiblissement de l'autorité royale. La tentative de reconquête du Trondelag est un échec militaire et consacre la puissance montante des jarls de Hlade, qui prennent le pouvoir en 975. La saga est le dernier acte du déclin amorcé lors de la prise de pouvoir d'Harald hache sanglante! Le règne d'Hàkon le bon (933-960) n'a été qu'un sursis. Rien n'est "soguligr" (= digne d'être narré dans une saga) et l'œuvre n'est que le négatif des grandes sagas. Tout est distanciation et jugement. Le skalde Eyvind est le personnage central et, derrière ses strophes volontiers polémiques, Snorri distille sa propre ironie. On est bien loin de l'historiographie bienveillante de la maison de Norvège. Ici, le regard est critique, souvent à la limite de la satire. C'est ce ton et cette perspective qui confèrent à la saga d'Harald fourrure grise une place originale dans la Heimskringik.