La Révolution sécuritaire (1976-2012)

Par : Nicolas Bourgoin

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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-35371-305-9
  • EAN9782353713059
  • Date de parution16/02/2013
  • CollectionQuestions de société
  • ÉditeurChamp Social (Editions)

Résumé

Quadrillage des quartiers populaires, vidéosurveillance omniprésente, contrôle accru des communications et des déplacements, chasse aux marginaux et aux sans-papiers, inflation des gardes à vue et des incarcérations, alourdissement des peines, généralisation des mesures de sûreté : nous sommes entrés dans un processus révolutionnaire de radicalisation du contrôle social et de mutation du droit pénal.
Il débute avec la rédaction du rapport Peyrefitte, se poursuit avec la politique de la ville des années 80 et la "guerre" contre les violences urbaines des années 90, trouve son apogée avec la profusion des lois liberticides de la décennie 2000 pour se stabiliser provisoirement avec le retour de la gauche. Comment expliquer cette escalade ? L'option sécuritaire n'est pas une réponse à une prétendue montée de la délinquance mais au délitement du tissu social et économique.
Le recours à l'option punitive est un moyen pour l'Etat de reprendre la main en réaffirmant sa souveraineté face à une crise qui le met en échec d'autant plus crûment que les politiques économiques échappent à son contrôle en s'internationalisant. L'autoritarisme est ainsi le pendant de la libéralisation de l'économie et de l'érosion de l'Etat providence que connaissent nos sociétés occidentales depuis la fin de la période keynésienne.
Il est le versant obscur de la mondialisation du capitalisme.
Quadrillage des quartiers populaires, vidéosurveillance omniprésente, contrôle accru des communications et des déplacements, chasse aux marginaux et aux sans-papiers, inflation des gardes à vue et des incarcérations, alourdissement des peines, généralisation des mesures de sûreté : nous sommes entrés dans un processus révolutionnaire de radicalisation du contrôle social et de mutation du droit pénal.
Il débute avec la rédaction du rapport Peyrefitte, se poursuit avec la politique de la ville des années 80 et la "guerre" contre les violences urbaines des années 90, trouve son apogée avec la profusion des lois liberticides de la décennie 2000 pour se stabiliser provisoirement avec le retour de la gauche. Comment expliquer cette escalade ? L'option sécuritaire n'est pas une réponse à une prétendue montée de la délinquance mais au délitement du tissu social et économique.
Le recours à l'option punitive est un moyen pour l'Etat de reprendre la main en réaffirmant sa souveraineté face à une crise qui le met en échec d'autant plus crûment que les politiques économiques échappent à son contrôle en s'internationalisant. L'autoritarisme est ainsi le pendant de la libéralisation de l'économie et de l'érosion de l'Etat providence que connaissent nos sociétés occidentales depuis la fin de la période keynésienne.
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