La révolution par l'Etat. Une nouvelle classe dirigeante en Amérique latine
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- Nombre de pages352
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.165 kg
- Dimensions11,1 cm × 17,1 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-228-91204-4
- EAN9782228912044
- Date de parution18/02/2015
- CollectionPetite Bibliothèque Payot
- ÉditeurPayot
- PréfacierJean-Pierre Lavaud
Résumé
"Etre gouverné, disait Proudhon, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu." Dans cette oeuvre stimulante, iconoclaste, écrite juste avant son suicide en novembre 1977, Louis Mercier-Vega défend l'idée que, sous le nom de révolution, s'est mis en place durablement, en Amérique latine, une nouvelle forme de domination, la domination d'une classe techno-bureaucratique qui, mobilisant et manipulant les ouvriers et les paysans, s'est emparée du pouvoir d'Etat et a fait main basse sur les affaires économiques.
Désormais, l'Etat n'est plus "un Etat arbitre, mais un Etat moteur. Un Etat propriétaire et entrepreneur" - un Etat possiblement despotique sous couvert de révolution.
Désormais, l'Etat n'est plus "un Etat arbitre, mais un Etat moteur. Un Etat propriétaire et entrepreneur" - un Etat possiblement despotique sous couvert de révolution.
"Etre gouverné, disait Proudhon, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu." Dans cette oeuvre stimulante, iconoclaste, écrite juste avant son suicide en novembre 1977, Louis Mercier-Vega défend l'idée que, sous le nom de révolution, s'est mis en place durablement, en Amérique latine, une nouvelle forme de domination, la domination d'une classe techno-bureaucratique qui, mobilisant et manipulant les ouvriers et les paysans, s'est emparée du pouvoir d'Etat et a fait main basse sur les affaires économiques.
Désormais, l'Etat n'est plus "un Etat arbitre, mais un Etat moteur. Un Etat propriétaire et entrepreneur" - un Etat possiblement despotique sous couvert de révolution.
Désormais, l'Etat n'est plus "un Etat arbitre, mais un Etat moteur. Un Etat propriétaire et entrepreneur" - un Etat possiblement despotique sous couvert de révolution.