La Révolution et la Première République au village. Pouvoirs,votes et politisation dans les campagnes d'Ile - de - France 1787 - 1800

Par : Serge Bianchi

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  • Nombre de pages959
  • PrésentationBroché
  • Poids1.43 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 5,0 cm
  • ISBN2-7355-0529-4
  • EAN9782735505296
  • Date de parution04/11/2003
  • ÉditeurCTHS

Résumé

En 1789, 240 paroisses du sud du Bassin parisien entrent en Révolution, des doléances à la Grande Peur. Quels bouleversements pour ces villages et ces bourgs de Beauce, Brie, Gâtinais, Hurepoix et de la proche banlieue de Paris ! Des pouvoirs locaux et un personnel politique se forment, dans l'expérience d'une autonomie éconquise. Les maires, les officiers de la garde nationale, les juges de paix sont directement élus par les citoyens ! Si les communautés rurales continuent à lutter pour les subsistances ou les biens communaux, elles dialoguent en permanence avec les nouvelles autorités constituées des districts et du département : Corbeil, Dourdan, Etampes, Bourg-la-Reine et Versailles. Les " affaires " du meurtre du maire d'Etampes, Simonneau, ou de la double municipalité de Ris révèlent les avancées et les contradictions de cette " démocratie en marche ", des relations étroites entre ville et campagnes, histoire locale et histoire parlementaire. Après la chute de la monarchie s'amorce un processus intense mais brutal de républicanisation, d'acculturation politique. Les cadres de l'ancienne sociabilité sont relayés ou remplacés par de nouveaux réseaux et médiateurs politiques : sociétés populaires, comités de surveillance, missionnaires et agents de la Convention, instituteurs républicains. Les " pays " et les communes réagissent à leur rythme propre aux multiples sollicitations du Salut public. Les uns favorisent des comportements politiques extrêmes : laïcisation, déchristianisation, prénoms révolutionnaires, fêtes civiques, égalitarisme " sans-culotte ", mobilisation militaire. D'autres connaissent des résistances sourdes ou déclarées : défense des prêtres et du dimanche, refus des réquisitions militaires et économiques. Les tensions politiques s'accentuent sous le Directoire, où la politisation des chefs-lieux urbains contraste avec " l'apathie " " de campagnes désormais marginalisées en termes de pouvoir ou d'éducation politique. Des archives et des cartes inédites éclairent cette première expérimentation d'un régime républicain en milieu rural, qui laissera des traces durables pendant la seconde République.
En 1789, 240 paroisses du sud du Bassin parisien entrent en Révolution, des doléances à la Grande Peur. Quels bouleversements pour ces villages et ces bourgs de Beauce, Brie, Gâtinais, Hurepoix et de la proche banlieue de Paris ! Des pouvoirs locaux et un personnel politique se forment, dans l'expérience d'une autonomie éconquise. Les maires, les officiers de la garde nationale, les juges de paix sont directement élus par les citoyens ! Si les communautés rurales continuent à lutter pour les subsistances ou les biens communaux, elles dialoguent en permanence avec les nouvelles autorités constituées des districts et du département : Corbeil, Dourdan, Etampes, Bourg-la-Reine et Versailles. Les " affaires " du meurtre du maire d'Etampes, Simonneau, ou de la double municipalité de Ris révèlent les avancées et les contradictions de cette " démocratie en marche ", des relations étroites entre ville et campagnes, histoire locale et histoire parlementaire. Après la chute de la monarchie s'amorce un processus intense mais brutal de républicanisation, d'acculturation politique. Les cadres de l'ancienne sociabilité sont relayés ou remplacés par de nouveaux réseaux et médiateurs politiques : sociétés populaires, comités de surveillance, missionnaires et agents de la Convention, instituteurs républicains. Les " pays " et les communes réagissent à leur rythme propre aux multiples sollicitations du Salut public. Les uns favorisent des comportements politiques extrêmes : laïcisation, déchristianisation, prénoms révolutionnaires, fêtes civiques, égalitarisme " sans-culotte ", mobilisation militaire. D'autres connaissent des résistances sourdes ou déclarées : défense des prêtres et du dimanche, refus des réquisitions militaires et économiques. Les tensions politiques s'accentuent sous le Directoire, où la politisation des chefs-lieux urbains contraste avec " l'apathie " " de campagnes désormais marginalisées en termes de pouvoir ou d'éducation politique. Des archives et des cartes inédites éclairent cette première expérimentation d'un régime républicain en milieu rural, qui laissera des traces durables pendant la seconde République.
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Serge Bianchi
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