Historien de l'architecture et du patrimoine, spécialiste de l'histoire de l'architecture des XIXe et XXe siècles. Archiviste paléographe. Docteur en droit (Paris 2, 1986). Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et professeur à l'Ecole nationale des chartes (en 1998). A exercé diverses responsabilités dans l'administration patrimoniale au Ministère de la Culture.
La révolution des signes. L'art à l'église (1830 - 1930)
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- Nombre de pages429
- PrésentationBroché
- Poids0.575 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-204-08184-9
- EAN9782204081849
- Date de parution04/01/2007
- CollectionHistoire religieuse de France
- ÉditeurCerf
Résumé
Rassemblant une trentaine d'études sur l'art religieux des XIXe et XXe siècles, La Révolution des signes entend expliquer la diversité apparente des styles à l'église après l'abandon de ce qu'il est convenu d'appeler le néo-classicisme. D'autres ouvrages l'ont fait avant lui, notamment à partir des années 1930, mais dans un dessein polémique : il s'agissait de dénoncer l'incapacité supposée du XIXe siècle à trouver un style pour l'église et d'en déduire un manque d'authenticité de sa part dans l'expression de sa foi.
On constate, au contraire, que la multiplicité des styles historiques (gothique, roman byzantin, etc.) exprime la détermination du catholicisme à accompagner étroitement toutes les aspirations du temps la passion pour l'histoire nationale, pour l'Orient, pour l'archéologie, pour l'industrie et ses nouveaux matériaux, l'ambition de démocratiser les connaissances et le goût de l'œuvre d'art. Mais on observe plus encore, dans cette chronologie séculaire que marque le passage du néo-gothique vers l'abstraction, une tendance qui conduit d'une époque, les années 1830, passionnée par la multiplication des images, des couleurs et des sujets, à une progressive raréfaction, intellectualisation et non-figuration : la " révolution des signes ".
La seconde moitié du XVIIIe siècle avait déjà connu ce phénomène qu'inverse le romantisme : le primitivisme néo-paléochrétien qui se profile avec l'avancée du XXe siècle se combine avec un effort qui vise au rejet de l'ornement et conduit à la modernité. Au total, de Viollet-le-Duc au père Couturier, l'art à l'église, au long du siècle qui court jusqu'aux années 1930, révèle une vitalité prodigieuse dont l'héritage s'impose au XXIe siècle.
Jean-Michel Leniaud
On constate, au contraire, que la multiplicité des styles historiques (gothique, roman byzantin, etc.) exprime la détermination du catholicisme à accompagner étroitement toutes les aspirations du temps la passion pour l'histoire nationale, pour l'Orient, pour l'archéologie, pour l'industrie et ses nouveaux matériaux, l'ambition de démocratiser les connaissances et le goût de l'œuvre d'art. Mais on observe plus encore, dans cette chronologie séculaire que marque le passage du néo-gothique vers l'abstraction, une tendance qui conduit d'une époque, les années 1830, passionnée par la multiplication des images, des couleurs et des sujets, à une progressive raréfaction, intellectualisation et non-figuration : la " révolution des signes ".
La seconde moitié du XVIIIe siècle avait déjà connu ce phénomène qu'inverse le romantisme : le primitivisme néo-paléochrétien qui se profile avec l'avancée du XXe siècle se combine avec un effort qui vise au rejet de l'ornement et conduit à la modernité. Au total, de Viollet-le-Duc au père Couturier, l'art à l'église, au long du siècle qui court jusqu'aux années 1930, révèle une vitalité prodigieuse dont l'héritage s'impose au XXIe siècle.
Jean-Michel Leniaud
Rassemblant une trentaine d'études sur l'art religieux des XIXe et XXe siècles, La Révolution des signes entend expliquer la diversité apparente des styles à l'église après l'abandon de ce qu'il est convenu d'appeler le néo-classicisme. D'autres ouvrages l'ont fait avant lui, notamment à partir des années 1930, mais dans un dessein polémique : il s'agissait de dénoncer l'incapacité supposée du XIXe siècle à trouver un style pour l'église et d'en déduire un manque d'authenticité de sa part dans l'expression de sa foi.
On constate, au contraire, que la multiplicité des styles historiques (gothique, roman byzantin, etc.) exprime la détermination du catholicisme à accompagner étroitement toutes les aspirations du temps la passion pour l'histoire nationale, pour l'Orient, pour l'archéologie, pour l'industrie et ses nouveaux matériaux, l'ambition de démocratiser les connaissances et le goût de l'œuvre d'art. Mais on observe plus encore, dans cette chronologie séculaire que marque le passage du néo-gothique vers l'abstraction, une tendance qui conduit d'une époque, les années 1830, passionnée par la multiplication des images, des couleurs et des sujets, à une progressive raréfaction, intellectualisation et non-figuration : la " révolution des signes ".
La seconde moitié du XVIIIe siècle avait déjà connu ce phénomène qu'inverse le romantisme : le primitivisme néo-paléochrétien qui se profile avec l'avancée du XXe siècle se combine avec un effort qui vise au rejet de l'ornement et conduit à la modernité. Au total, de Viollet-le-Duc au père Couturier, l'art à l'église, au long du siècle qui court jusqu'aux années 1930, révèle une vitalité prodigieuse dont l'héritage s'impose au XXIe siècle.
Jean-Michel Leniaud
On constate, au contraire, que la multiplicité des styles historiques (gothique, roman byzantin, etc.) exprime la détermination du catholicisme à accompagner étroitement toutes les aspirations du temps la passion pour l'histoire nationale, pour l'Orient, pour l'archéologie, pour l'industrie et ses nouveaux matériaux, l'ambition de démocratiser les connaissances et le goût de l'œuvre d'art. Mais on observe plus encore, dans cette chronologie séculaire que marque le passage du néo-gothique vers l'abstraction, une tendance qui conduit d'une époque, les années 1830, passionnée par la multiplication des images, des couleurs et des sujets, à une progressive raréfaction, intellectualisation et non-figuration : la " révolution des signes ".
La seconde moitié du XVIIIe siècle avait déjà connu ce phénomène qu'inverse le romantisme : le primitivisme néo-paléochrétien qui se profile avec l'avancée du XXe siècle se combine avec un effort qui vise au rejet de l'ornement et conduit à la modernité. Au total, de Viollet-le-Duc au père Couturier, l'art à l'église, au long du siècle qui court jusqu'aux années 1930, révèle une vitalité prodigieuse dont l'héritage s'impose au XXIe siècle.
Jean-Michel Leniaud