La responsabilité sociale des entreprises. Une perspective institutionnaliste
Par : , ,Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Nombre de pages199
- PrésentationBroché
- Poids0.37 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7574-0087-6
- EAN9782757400876
- Date de parution24/04/2009
- CollectionL'économie retrouvée
- ÉditeurPU du Septentrion
- PréfacierPhilippe Vasseur
Résumé
La " responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises " (RSE) est encore très souvent analysée au seul niveau microéconomique et contractuel. Cette approche est aujourd'hui dominante dans les travaux sur la RSE et se traduit par la prépondérance des analyses portant sur les liens entre l'entreprise et ses " parties prenantes ". L'ancrage institutionnel et les rapports de force qui déterminent ces relations sont en général absents de telles analyses. Cet ouvrage adopte une position différente selon laquelle la question de la RSE doit également être analysée en dehors de l'entreprise, de la relation interindividuelle, pour être portée au niveau collectif. Cette posture est en opposition avec une vision exclusivement interindividuelle de la sphère économique et sociale, que porte quelquefois le mouvement de la RSE. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce phénomène ne cache pas un retour à une illusoire régulation uniquement fondée sur le contrat et la volonté individuelle, il porte l'espoir d'une forme de régulation collective, et donc individuellement contraignante, du mode de production capitaliste.
La " responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises " (RSE) est encore très souvent analysée au seul niveau microéconomique et contractuel. Cette approche est aujourd'hui dominante dans les travaux sur la RSE et se traduit par la prépondérance des analyses portant sur les liens entre l'entreprise et ses " parties prenantes ". L'ancrage institutionnel et les rapports de force qui déterminent ces relations sont en général absents de telles analyses. Cet ouvrage adopte une position différente selon laquelle la question de la RSE doit également être analysée en dehors de l'entreprise, de la relation interindividuelle, pour être portée au niveau collectif. Cette posture est en opposition avec une vision exclusivement interindividuelle de la sphère économique et sociale, que porte quelquefois le mouvement de la RSE. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce phénomène ne cache pas un retour à une illusoire régulation uniquement fondée sur le contrat et la volonté individuelle, il porte l'espoir d'une forme de régulation collective, et donc individuellement contraignante, du mode de production capitaliste.