La Republique Federale D'Allemagne Et La Guerre D'Algerie (1954 - 1962). Perception, Implication Et Retombees Diplomatiques

Par : Klaus-Jürgen Müller, Jean-Paul Cahn

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  • Nombre de pages509
  • PrésentationBroché
  • Poids0.765 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-86645-480-4
  • EAN9782866454807
  • Date de parution25/03/2003
  • CollectionHistoire & sociétés
  • ÉditeurFélin (Editions du)

Résumé

Entre 1954 et 1963 la République fédérale d'Allemagne a connu une période de mutations importantes sur fond de tensions internationales. La guerre d'Algérie y fut perçue comme une menace pour ses relations avec la France : alors que Paris exerçait de fortes pressions afin d'obtenir une solidarité sans faille, Bonn se trouva progressivement exposée à celles des Etats arabes, éléments de sa politique et de son commerce extérieurs. La marge de manœuvre de Konrad Adenauer était d'autant plus étroite que la RFA ne pouvait apparaître comme un suppôt du colonialisme quand la RDA apportait aux Algériens un soutien spectaculaire apprécié du tiers-monde. L'arrivée d'Algériens sur son territoire multiplia les problèmes des Allemands s'engagèrent en faveur de l'indépendance, des incidents se produisirent, le territoire devint une plaque tournante du trafic d'armes à destination de l'ALN, le nombre important d'Allemands dans la Légion étrangère créait une insatisfaction chronique... Largement répercutés par les médias, divers incidents, dont les agissements de Main Rouge, les arraisonnements répétés de navires allemands par la Royale, perçus comme un terrorisme d'Etat et une atteinte à la souveraineté, finirent par discréditer la cause française dans l'opinion, situation que n'améliora pas l'arrivée de membres de l'OAS. Adenauer se trouva contraint de louvoyer. En dépit de la crise de Berlin, Bonn évolua d'une priorité française évidente vers une position plus équilibrée - ce qui ne fut possible qu'à travers une répartition des tâches entre gouvernement et parlementaires, y compris de l'opposition.
Entre 1954 et 1963 la République fédérale d'Allemagne a connu une période de mutations importantes sur fond de tensions internationales. La guerre d'Algérie y fut perçue comme une menace pour ses relations avec la France : alors que Paris exerçait de fortes pressions afin d'obtenir une solidarité sans faille, Bonn se trouva progressivement exposée à celles des Etats arabes, éléments de sa politique et de son commerce extérieurs. La marge de manœuvre de Konrad Adenauer était d'autant plus étroite que la RFA ne pouvait apparaître comme un suppôt du colonialisme quand la RDA apportait aux Algériens un soutien spectaculaire apprécié du tiers-monde. L'arrivée d'Algériens sur son territoire multiplia les problèmes des Allemands s'engagèrent en faveur de l'indépendance, des incidents se produisirent, le territoire devint une plaque tournante du trafic d'armes à destination de l'ALN, le nombre important d'Allemands dans la Légion étrangère créait une insatisfaction chronique... Largement répercutés par les médias, divers incidents, dont les agissements de Main Rouge, les arraisonnements répétés de navires allemands par la Royale, perçus comme un terrorisme d'Etat et une atteinte à la souveraineté, finirent par discréditer la cause française dans l'opinion, situation que n'améliora pas l'arrivée de membres de l'OAS. Adenauer se trouva contraint de louvoyer. En dépit de la crise de Berlin, Bonn évolua d'une priorité française évidente vers une position plus équilibrée - ce qui ne fut possible qu'à travers une répartition des tâches entre gouvernement et parlementaires, y compris de l'opposition.