La République clandestine, 1818-1848

Par : Jeanne Gilmore

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages452
  • PrésentationBroché
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 3,4 cm
  • ISBN2-7007-2281-7
  • EAN9782700722819
  • Date de parution01/02/1997
  • CollectionHistoires
  • ÉditeurAubier

Résumé

A partir de nombreuses recherches dans les archives (correspondances, rapports de police ou notes diplomatiques), Jeanne Gilmore retrace dans ce livre la " longue marche " des républicains pendant la Restauration et la monarchie de Juillet. Tout au long de ces années, on l'oublie parfois, opposition souterraine et lutte clandestine ne cessèrent pas. Il y eut d'innombrables complots. La répression fut terrible. Dès 1822, un coup d'Etat préparé sous le patronage de La Fayette échoue faute de coordination et jusqu'en 1830 le pays connaîtra une agitation endémique. Lorsque les erreurs de Charles X eurent précipité la chute des Bourbons, la république sembla à portée de main mais Louis-Philippe, aidé par Thiers et Talleyrand, rafla la mise. Le combat continuera, plus violent, dans un climat lourd de menaces. Les ministres de Louis-Philippe, Thiers et Guizot en particulier, se serviront d'armes multiples pour écraser les républicains : procès, agents doubles, arrestations, emprisonnements... mais toujours, sous les coups, les têtes de l'hydre repoussaient et toujours le phénix renaissait de ses cendres ! Les républicains apprirent enfin à s'organiser, formés aussi bien par la stratégie révolutionnaire que par les mille aspects de la répression. Si la République est proclamée en 1848, ce sera pour peu de temps : il n'y avait pas, parmi tous ces hommes héroïques, de chefs incontestables. On trouvera ici l'histoire d'une " traversée du désert " aux épisodes parfois bouleversants ou poignants et qui ramène au jour un nombre impressionnant de noms, les noms oubliés de ceux-là mêmes qui modelèrent, dans les ténèbres de la clandestinité, la République.
A partir de nombreuses recherches dans les archives (correspondances, rapports de police ou notes diplomatiques), Jeanne Gilmore retrace dans ce livre la " longue marche " des républicains pendant la Restauration et la monarchie de Juillet. Tout au long de ces années, on l'oublie parfois, opposition souterraine et lutte clandestine ne cessèrent pas. Il y eut d'innombrables complots. La répression fut terrible. Dès 1822, un coup d'Etat préparé sous le patronage de La Fayette échoue faute de coordination et jusqu'en 1830 le pays connaîtra une agitation endémique. Lorsque les erreurs de Charles X eurent précipité la chute des Bourbons, la république sembla à portée de main mais Louis-Philippe, aidé par Thiers et Talleyrand, rafla la mise. Le combat continuera, plus violent, dans un climat lourd de menaces. Les ministres de Louis-Philippe, Thiers et Guizot en particulier, se serviront d'armes multiples pour écraser les républicains : procès, agents doubles, arrestations, emprisonnements... mais toujours, sous les coups, les têtes de l'hydre repoussaient et toujours le phénix renaissait de ses cendres ! Les républicains apprirent enfin à s'organiser, formés aussi bien par la stratégie révolutionnaire que par les mille aspects de la répression. Si la République est proclamée en 1848, ce sera pour peu de temps : il n'y avait pas, parmi tous ces hommes héroïques, de chefs incontestables. On trouvera ici l'histoire d'une " traversée du désert " aux épisodes parfois bouleversants ou poignants et qui ramène au jour un nombre impressionnant de noms, les noms oubliés de ceux-là mêmes qui modelèrent, dans les ténèbres de la clandestinité, la République.