La République a besoin d'histoire.. Interventions

Par : Jean-Noël Jeanneney

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • Poids0.365 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-02-044793-2
  • EAN9782020447935
  • Date de parution03/11/2000
  • ÉditeurSeuil

Résumé

" Les interventions que je rassemble ici, réparties sur plus de deux décennies, se fondent sur une conviction : certains, en République, doivent se situer à la frontière de deux mondes et nourrir le dialogue entre Marianne et Clio. La connivence de l'Histoire et de la politique est de salubrité civique. A l'opposé des thuriféraires du " tout beau tout neuf " des apôtres de l'accélération de l'Histoire, des dénonciateurs de la conduite " les yeux dans le rétroviseur ", on doit rappeler que nul acteur ne peut jamais se couper d'un patrimoine de réflexes enracinés dans la longue durée. L'Histoire, bien entendu, ne saurait offrir quelque caution que ce soit à la prise de décision, mais elle fait don de quelque chose de plus précieux encore sa capacité à définir le décor et les contraintes où s'inscrit la possibilité des réformes, à discriminer l'accessoire et l'essentiel, à dessiner la ligne du durable, à distinguer, dans le corps social et les attitudes collectives, le solide et le friable. " J.-N. J.
" Les interventions que je rassemble ici, réparties sur plus de deux décennies, se fondent sur une conviction : certains, en République, doivent se situer à la frontière de deux mondes et nourrir le dialogue entre Marianne et Clio. La connivence de l'Histoire et de la politique est de salubrité civique. A l'opposé des thuriféraires du " tout beau tout neuf " des apôtres de l'accélération de l'Histoire, des dénonciateurs de la conduite " les yeux dans le rétroviseur ", on doit rappeler que nul acteur ne peut jamais se couper d'un patrimoine de réflexes enracinés dans la longue durée. L'Histoire, bien entendu, ne saurait offrir quelque caution que ce soit à la prise de décision, mais elle fait don de quelque chose de plus précieux encore sa capacité à définir le décor et les contraintes où s'inscrit la possibilité des réformes, à discriminer l'accessoire et l'essentiel, à dessiner la ligne du durable, à distinguer, dans le corps social et les attitudes collectives, le solide et le friable. " J.-N. J.