La religion de Nietzsche
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- Nombre de pages142
- PrésentationBroché
- Poids0.155 kg
- Dimensions12,5 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7082-3984-5
- EAN9782708239845
- Date de parution14/02/2008
- CollectionLa religion des philosophes
- ÉditeurEditions de l'Atelier
Résumé
Quelle est donc la religion de Nietzsche ? Ce philosophe à la réputation sulfureuse, ne devait guère en avoir ! Et pourtant... Une fréquentation de son œuvre oblige à faire ce constat : la question religieuse est omniprésente chez lui. Jeune chrétien fervent, Nietzsche se transforme progressivement en pourfendeur quasi obsessionnel du christianisme. Mais il reste attaché à la question religieuse car il pressent qu'elle tient toutes les autres. Son but : anéantir toute trace de christianisme en lui car celui-ci concentre son ressentiment sur la religion de son enfance, période la plus douloureuse de sa vie. Cette tâche oblige Nietzsche à essayer de rendre compte de la puissance du christianisme en particulier, et de celle de la religion en général. Cela le conduira à définir la religion comme " moralité des mœurs ", structurant la vie psychologique et sociale dans l'histoire. De ce fait, ce qu'il appelle la " mort de Dieu " devient un événement considérable dont les conséquences marqueront le siècle dernier et sont encore à venir. Nietzsche en effet, a compris que toutes les idéologies qui occuperaient le XXe siècle se dégonfleraient comme des idoles creuses et nous laisseraient face à une aurore énigmatique où se mêlent pour lui la figure du Christ et celle de Dionysos.
Quelle est donc la religion de Nietzsche ? Ce philosophe à la réputation sulfureuse, ne devait guère en avoir ! Et pourtant... Une fréquentation de son œuvre oblige à faire ce constat : la question religieuse est omniprésente chez lui. Jeune chrétien fervent, Nietzsche se transforme progressivement en pourfendeur quasi obsessionnel du christianisme. Mais il reste attaché à la question religieuse car il pressent qu'elle tient toutes les autres. Son but : anéantir toute trace de christianisme en lui car celui-ci concentre son ressentiment sur la religion de son enfance, période la plus douloureuse de sa vie. Cette tâche oblige Nietzsche à essayer de rendre compte de la puissance du christianisme en particulier, et de celle de la religion en général. Cela le conduira à définir la religion comme " moralité des mœurs ", structurant la vie psychologique et sociale dans l'histoire. De ce fait, ce qu'il appelle la " mort de Dieu " devient un événement considérable dont les conséquences marqueront le siècle dernier et sont encore à venir. Nietzsche en effet, a compris que toutes les idéologies qui occuperaient le XXe siècle se dégonfleraient comme des idoles creuses et nous laisseraient face à une aurore énigmatique où se mêlent pour lui la figure du Christ et celle de Dionysos.