La Religion dans les limites de la philosophie

Par : Hermann Cohen

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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-204-03194-1
  • EAN9782204031943
  • Date de parution01/01/1990
  • CollectionLa nuit surveillée
  • ÉditeurCerf

Résumé

Hermann Cohen (1842-1918), fut la figure principale du néo-kantisme de l'Ecole de Marbourg qu'il dirigea avec Paul Natorp, et dont le principal disciple est Ernst Cassirer. Il incarne ce qu'aurait pu être et ce que fut, un temps, la " symbiose " judéo-allemande. La Religion dans les limites de la philosophie (1915) est l'avant-dernier ouvrage de Cohen qui achève son grandiose parcours philosophique par une " philosophie de la religion " au sens classique, même si les sources principales de son inspiration sont juives. L'originalité de cet ouvrage ne tient pas seulement à cet aspect-là, il a inspiré très directement l'œuvre de Martin Buber et, ce que l'on ignore en France, celle d'Emmanuel Lévinas. Cohen cherche, en effet, à intégrer la religion au sein du système philosophique en en montrant la spécificité par rapport à la logique, à l'esthétique, à la psychologie, mais surtout par rapport à la morale. L'éthique ne peut prendre en compte que l'individu représentant d'une totalité morale : l'humanité. En revanche, la religion prend sa source dans l'irréductible singularité de la souffrance individuelle qui me présente autrui, non plus comme un homme en général, mais justement comme cet individu-là, comme un " tu ", qui n'est jamais identifiable au " il " désincarné de l'éthique. Cette singularité fonde la priorité, non seulement de la religion sur l'éthique, mais aussi sur la politique.
Hermann Cohen (1842-1918), fut la figure principale du néo-kantisme de l'Ecole de Marbourg qu'il dirigea avec Paul Natorp, et dont le principal disciple est Ernst Cassirer. Il incarne ce qu'aurait pu être et ce que fut, un temps, la " symbiose " judéo-allemande. La Religion dans les limites de la philosophie (1915) est l'avant-dernier ouvrage de Cohen qui achève son grandiose parcours philosophique par une " philosophie de la religion " au sens classique, même si les sources principales de son inspiration sont juives. L'originalité de cet ouvrage ne tient pas seulement à cet aspect-là, il a inspiré très directement l'œuvre de Martin Buber et, ce que l'on ignore en France, celle d'Emmanuel Lévinas. Cohen cherche, en effet, à intégrer la religion au sein du système philosophique en en montrant la spécificité par rapport à la logique, à l'esthétique, à la psychologie, mais surtout par rapport à la morale. L'éthique ne peut prendre en compte que l'individu représentant d'une totalité morale : l'humanité. En revanche, la religion prend sa source dans l'irréductible singularité de la souffrance individuelle qui me présente autrui, non plus comme un homme en général, mais justement comme cet individu-là, comme un " tu ", qui n'est jamais identifiable au " il " désincarné de l'éthique. Cette singularité fonde la priorité, non seulement de la religion sur l'éthique, mais aussi sur la politique.
Germanité et judéité
Hermann Cohen
E-book
10,99 €