La Reine des Sicambres

Par : Ambroise Liard
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  • Nombre de pages155
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-8100-0709-7
  • EAN9782810007097
  • Date de parution01/06/2016
  • CollectionToucan noir
  • ÉditeurToucan (Editions du)

Résumé

Reims, Noël 496. "Courbe la tête, fier Sicambre !" ordonne l'évêque Rémi à Clovis avant de le baptiser. Une allusion aux mythiques origines des Francs qui interpelle la jolie Renate, suivante préférée de la reine Clotilde. Le soir de la cérémonie, au cours des festivités, un compagnon d'armes du roi, l'affreux Gondioc, tente de violer la ravissante protégée. Son précepteur, le moine Aetius, tue le soudard.
Pour qu'elle échappe à la colère de Clovis, la reine envoie alors Renate en mission urgente. Rapidement pourtant, la jeune femme est traquée par un ennemi invisible. La mort de Gondioc peut-elle expliquer l'acharnement de ses poursuivants ? Ou bien était-ce un prétexte pour se débarrasser d'elle ? Aux yeux de certains en effet, la marque de naissance aux formes mystérieuses qui orne le bas de son dos ferait d'elle un personnage très gênant...
Sur les routes si dangereuses de la Gaule, elle aura besoin du valeureux Euric pour tenter de découvrir à tout prix sa véritable identité et le sens de son existence.
Reims, Noël 496. "Courbe la tête, fier Sicambre !" ordonne l'évêque Rémi à Clovis avant de le baptiser. Une allusion aux mythiques origines des Francs qui interpelle la jolie Renate, suivante préférée de la reine Clotilde. Le soir de la cérémonie, au cours des festivités, un compagnon d'armes du roi, l'affreux Gondioc, tente de violer la ravissante protégée. Son précepteur, le moine Aetius, tue le soudard.
Pour qu'elle échappe à la colère de Clovis, la reine envoie alors Renate en mission urgente. Rapidement pourtant, la jeune femme est traquée par un ennemi invisible. La mort de Gondioc peut-elle expliquer l'acharnement de ses poursuivants ? Ou bien était-ce un prétexte pour se débarrasser d'elle ? Aux yeux de certains en effet, la marque de naissance aux formes mystérieuses qui orne le bas de son dos ferait d'elle un personnage très gênant...
Sur les routes si dangereuses de la Gaule, elle aura besoin du valeureux Euric pour tenter de découvrir à tout prix sa véritable identité et le sens de son existence.

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5/5
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RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Le roman historique est un genre difficile car il réclame autant de maîtrise littéraire que d’exactitude historique, c’est donc multiplier la difficulté par deux. Il arrive pourtant que l’entreprise donne un résultat surprenant de réalisme. C’est le cas du dernier roman d’Antoine Liard “La Reine des sicambres” qui projette le lecteur dans la Gaule de la fin du Vème siècle au moment du baptême de Clovis. L’évêque Rémi vient en effet de répéter la formule latine consacrée “Ego te baptismo in nomine Patris, et Sprictus Sancti. Pax tibi et cum spirituo sancti.” Le roi des Francs est désormais chrétien . “Un roi, une loi, une foi” devient la devise de ce qui va constituer les prémisses du royaume de France. Mais Clovis et ses compagnons n’ont rien d’enfants de choeur, ce sont des guerriers brutaux et instinctifs, et lorsque la belle et jeune Renate, compagne de la reine Clotide, est rudoyée à la fin du banquet par Gondioc, qui sauva Clovis lors de la bataille de Tolbiac, elle n’échappe au viol que grâce à l’intervention du moine Aetius qui égorge le soudard. La reine Clotilde comprend très vite que la place qu’occupait Gondioc auprès de son souverain de mari rend le destin de Renate très incertain. Elle doit fuir sur le champs. Aetius va taillader la magnifique chevelure de Renate pour la rendre méconnaissable et la voilà partie sur les routes souvent dangereuses et inhospitalières de la Gaule. Ambroise Liard parvient à donner une réelle authenticité aux personnages et aux descriptions de lieux, égayant son récit de dialogue souvent savoureux laissant peu de place à la délicatesse. L’intelligence du roman de Liard tient au fait qu’il ne se contente pas de décrire une course poursuite entre Renate, son protecteur Euric et les assassins lancés à sa poursuite. Le récit est, en effet doublé, d’une enquête disséminée au fil des pages. Pourquoi veut-on tuer la jeune femme? Que signifie le dessin d’abeille tatoué dans son dos ? Qui a intérêt à la voir disparaitre? L’incroyable Odyssée de Renate va durer plusieurs mois et l’amener à traverser bien des régions d’une Gaule pleine de contrastes pour comprendre enfin la vérité, sa vérité… On prend beaucoup de plaisir à traverser la Gaule avec Renate, à monter sur des bateaux peu habitués à la présence des femmes, à galoper à travers les terres Burgondes ou Armoricaines, à découvrir la symbolique des abeilles chez les Francs et à s’interroger sur l’origine de ce peuple qui commença le long travail d’unification de notre territoire. Une belle réussite. Apolinne SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Le roman historique est un genre difficile car il réclame autant de maîtrise littéraire que d’exactitude historique, c’est donc multiplier la difficulté par deux. Il arrive pourtant que l’entreprise donne un résultat surprenant de réalisme. C’est le cas du dernier roman d’Antoine Liard “La Reine des sicambres” qui projette le lecteur dans la Gaule de la fin du Vème siècle au moment du baptême de Clovis. L’évêque Rémi vient en effet de répéter la formule latine consacrée “Ego te baptismo in nomine Patris, et Sprictus Sancti. Pax tibi et cum spirituo sancti.” Le roi des Francs est désormais chrétien . “Un roi, une loi, une foi” devient la devise de ce qui va constituer les prémisses du royaume de France. Mais Clovis et ses compagnons n’ont rien d’enfants de choeur, ce sont des guerriers brutaux et instinctifs, et lorsque la belle et jeune Renate, compagne de la reine Clotide, est rudoyée à la fin du banquet par Gondioc, qui sauva Clovis lors de la bataille de Tolbiac, elle n’échappe au viol que grâce à l’intervention du moine Aetius qui égorge le soudard. La reine Clotilde comprend très vite que la place qu’occupait Gondioc auprès de son souverain de mari rend le destin de Renate très incertain. Elle doit fuir sur le champs. Aetius va taillader la magnifique chevelure de Renate pour la rendre méconnaissable et la voilà partie sur les routes souvent dangereuses et inhospitalières de la Gaule. Ambroise Liard parvient à donner une réelle authenticité aux personnages et aux descriptions de lieux, égayant son récit de dialogue souvent savoureux laissant peu de place à la délicatesse. L’intelligence du roman de Liard tient au fait qu’il ne se contente pas de décrire une course poursuite entre Renate, son protecteur Euric et les assassins lancés à sa poursuite. Le récit est, en effet doublé, d’une enquête disséminée au fil des pages. Pourquoi veut-on tuer la jeune femme? Que signifie le dessin d’abeille tatoué dans son dos ? Qui a intérêt à la voir disparaitre? L’incroyable Odyssée de Renate va durer plusieurs mois et l’amener à traverser bien des régions d’une Gaule pleine de contrastes pour comprendre enfin la vérité, sa vérité… On prend beaucoup de plaisir à traverser la Gaule avec Renate, à monter sur des bateaux peu habitués à la présence des femmes, à galoper à travers les terres Burgondes ou Armoricaines, à découvrir la symbolique des abeilles chez les Francs et à s’interroger sur l’origine de ce peuple qui commença le long travail d’unification de notre territoire. Une belle réussite. Apolinne SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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