La reine des prisons de Grèce

Par : O Lins
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  • Nombre de pages264
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,1 cm × 0,2 cm
  • ISBN2-07-028590-1
  • EAN9782070285907
  • Date de parution01/02/1980
  • CollectionDu monde entier
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Ce roman se présente comme le journal tenu par un professeur de sciences naturelles, resté seul dans un appartement de São Paulo après la mort violente de Julia Marquezim Enona, qui partagea sa vie pendant trois ans. Pour ressusciter un passé - vécu ? imaginaire ? -, il entreprend de commenter le roman inédit laissé par la jeune femme. La composition énigmatique, comme chiffrée, du manuscrit le pousse à s'intéresser aux arts divinatoires et à la chiromancie.
Le personnage central du texte commenté est Marie de France, «jeune ouvrière, ancienne dosmestique... qui n'a jamais eu toute sa tête». Son état mental s'aggrave, si bien qu'elle postule «une pension à vie, ou à défaut, temporaire» auprès de la Sécurité Sociale brésilienne. Nous assistons aux tribulations de la malheureuse aux prises avec un système aberrant et particulièrement inefficace, à ses pérégrinations entre Recife et Olinda, dont la topographie se brouille et se confond.
Le temps lui-même se dissout en un temps aboli, celui où les Hollandais s'installaient sur la côte Nord-Est du Brésil, il y a quelques trois siècles. Aux yeux de cette héroïne du dénuement, les détritus et les épaves qui couronnent les tas d'ordures ou que charrient les fleuves en crue, deviennent de véritables trésors. La description détaillée, cinglante, de ses découvertes illustre bien cette esthétique de la pénurie particulière aux pays du Tiers Monde où sévit la faim.
Elle est aussi une métaphore sur l'acte d'écrire, bricolage maniaque et superstitieux qui de tous les rebuts, de tous les fragments, fait texte.
Ce roman se présente comme le journal tenu par un professeur de sciences naturelles, resté seul dans un appartement de São Paulo après la mort violente de Julia Marquezim Enona, qui partagea sa vie pendant trois ans. Pour ressusciter un passé - vécu ? imaginaire ? -, il entreprend de commenter le roman inédit laissé par la jeune femme. La composition énigmatique, comme chiffrée, du manuscrit le pousse à s'intéresser aux arts divinatoires et à la chiromancie.
Le personnage central du texte commenté est Marie de France, «jeune ouvrière, ancienne dosmestique... qui n'a jamais eu toute sa tête». Son état mental s'aggrave, si bien qu'elle postule «une pension à vie, ou à défaut, temporaire» auprès de la Sécurité Sociale brésilienne. Nous assistons aux tribulations de la malheureuse aux prises avec un système aberrant et particulièrement inefficace, à ses pérégrinations entre Recife et Olinda, dont la topographie se brouille et se confond.
Le temps lui-même se dissout en un temps aboli, celui où les Hollandais s'installaient sur la côte Nord-Est du Brésil, il y a quelques trois siècles. Aux yeux de cette héroïne du dénuement, les détritus et les épaves qui couronnent les tas d'ordures ou que charrient les fleuves en crue, deviennent de véritables trésors. La description détaillée, cinglante, de ses découvertes illustre bien cette esthétique de la pénurie particulière aux pays du Tiers Monde où sévit la faim.
Elle est aussi une métaphore sur l'acte d'écrire, bricolage maniaque et superstitieux qui de tous les rebuts, de tous les fragments, fait texte.