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  • Nombre de pages381
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.377 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-02-102651-1
  • EAN9782021026511
  • Date de parution26/04/2012
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Elle mourut à cheval habillée en garçon, les rênes entre les dents, une épée dans chaque main et ses perles au cou, tuée d'une balle dans le dos. Ses ennemis les Anglais l'appelaient Jézabel, ou Jeanne d'Arc, comme la sorcière française, et ces événements se passaient dans le ventre de l'Inde, en plein dix-neuvième siècle, lorsque les " negros " indigènes, les peaux sombres, les fameux " cipayes ", firent la guerre à leurs maîtres blancs.
On les appelait alors " John Company ", surnom de la Compagnie des Indes orientales, forte de 250 000 soldats indiens. Trop d'humiliations, trop de rajas détrônés, trop d'exploitation, de brimades, toujours pour le commerce... Un jour, tout explosa. L'insurrection naquit, irrésistible. Elle trouva ses chefs, et parmi eux, cette femme. Jeune veuve de trente ans, combattante émérite, elle fut le seul chef de guerre à mourir au combat.
Ensuite, tout s'arrêta. La guerre d'indépendance avait duré deux ans, deux terribles années de victoires, de massacres. Quand sa guerrière mourut, l'Inde cessa d'être libre. Manu, dite " la Chérie ", était reine de Jhansi et, encore aujourd'hui, les petits Indiens apprennent à l'école la chanson qui célèbre sa gloire.
Elle mourut à cheval habillée en garçon, les rênes entre les dents, une épée dans chaque main et ses perles au cou, tuée d'une balle dans le dos. Ses ennemis les Anglais l'appelaient Jézabel, ou Jeanne d'Arc, comme la sorcière française, et ces événements se passaient dans le ventre de l'Inde, en plein dix-neuvième siècle, lorsque les " negros " indigènes, les peaux sombres, les fameux " cipayes ", firent la guerre à leurs maîtres blancs.
On les appelait alors " John Company ", surnom de la Compagnie des Indes orientales, forte de 250 000 soldats indiens. Trop d'humiliations, trop de rajas détrônés, trop d'exploitation, de brimades, toujours pour le commerce... Un jour, tout explosa. L'insurrection naquit, irrésistible. Elle trouva ses chefs, et parmi eux, cette femme. Jeune veuve de trente ans, combattante émérite, elle fut le seul chef de guerre à mourir au combat.
Ensuite, tout s'arrêta. La guerre d'indépendance avait duré deux ans, deux terribles années de victoires, de massacres. Quand sa guerrière mourut, l'Inde cessa d'être libre. Manu, dite " la Chérie ", était reine de Jhansi et, encore aujourd'hui, les petits Indiens apprennent à l'école la chanson qui célèbre sa gloire.

Avis libraires
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1 Coup de cœur
de nos libraires
Martine LukasDecitre Chambéry
4/5
une reine, une femme
Trop d'humiliations trop de rajas détrônés, trop d'exploitations de brimades ... Un jour tous explosa, une reine du royaume de Jhansi, un royaume libre au centre de l'Inde, impétueuse, fière et qui n'avait peur de rien, ni de personne, mourut à la guerre pendant le mouvement de la libération nationale que l'on connait sous le nom de "révolte des cipayes". Un roman émouvant, un destin fulgurant mais qui encore aujourd'hui, les écoliers indiens apprennent à l'école la chanson qui célèbre sa gloire. Catherine Clément a encore su nous faire vibrer.
Trop d'humiliations trop de rajas détrônés, trop d'exploitations de brimades ... Un jour tous explosa, une reine du royaume de Jhansi, un royaume libre au centre de l'Inde, impétueuse, fière et qui n'avait peur de rien, ni de personne, mourut à la guerre pendant le mouvement de la libération nationale que l'on connait sous le nom de "révolte des cipayes". Un roman émouvant, un destin fulgurant mais qui encore aujourd'hui, les écoliers indiens apprennent à l'école la chanson qui célèbre sa gloire. Catherine Clément a encore su nous faire vibrer.
  • Bouleversant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 5 notes dont 5 avis lecteurs
Décevant
Le jour même de sa naissance, l'astrologue de la famille décrète que la petite Manikarnika sera reine. Impossible! Sa famille appartient à la caste des brahmanes et se serait se déclasser que d'épouser un roi. Mais les astres ne mentent jamais et bien des années plus tard, c'est un autre astrologue qui apporte la solution à ce souci avec son destin. Il lui propose le mariage avec le Maharaja de Jhansi qui cherche une épouse depuis son veuvage. Manikarnika a grandi, elle a 15 ans, on l'appelle Manu, on la surnomme Chabili (la chérie), elle a perdu sa mère et a été élevée comme un garçon parmi les fils du Peshwa Baji Rao. La proposition de l'astrologue séduit son père, elle part donc pour le royaume de Jhansi afin d'y être épouse et rani. Là-bas, elle rencontre son mari, Gangadar Rao, un homme faible et toussif qui aime plus que tout s'habiller en femme. Rien de choquant pour celle qui se nomme désormais Lakshmi Baï. Elle apprivoise son mari, négocie des parcelles de liberté et se fait aimer de son peuple. Le vrai problème, ce sont les anglais et leur Compagnie des Indes Orientales. Grâce à leur nouvelle loi dite "de déshérence", ils s'emparent peu à peu de tous les royaumes d'Inde, refusant dorénavant de reconnaître comme légitimes héritiers les fils adoptifs des souverains. La colère gronde chez les indiens et les cipayes, soldats natifs enrôlés dans l'armée anglaise, sont prêts à se soulever contre l'envahisseur trop gourmand. A la mort de Gangadar, Lakshmi est veuve et sans héritier issu de son sang. Menacée par les anglais, elle est contrainte de prendre la tête de la révolte. Combattante et guerrière infatigable et acharnée, elle est respectée par ses soldats et crainte par les anglais. Une femme magnifique, entière, obstinée, intelligente, au destin flamboyant, qui aurait méritée mieux que le sort que lui a réservée Catherine CLÉMENT. Son récit est plat, sans consistance, il lui manque le souffle épique digne de son héroïne. J'ai lu sa vie, de son enfance jusqu'à sa guerre comme j'aurais lu le journal : des évènements intéressants racontant des combats au bout du monde mais qui ne me touchent pas. Au final, j'ai appris beaucoup de choses, sur l'Inde, sur la colonisation anglaise, sur la société indienne mais j'aurais fait de même si j'avais regardé un documentaire à la télévision. J'aurais aimé ressentir la chaleur, la moiteur de la mousson, j'aurais aimé m'attacher à la rani, la soutenir dans ses combats, pleurer ses morts, vibrer dans ses moments de bonheur, détesté ses ennemis. Au lieu de cela, j'ai emmagasiné des connaissances, c'est bien mais pas suffisant. Une petite déception donc pour un livre dont j'attendais beaucoup.
Le jour même de sa naissance, l'astrologue de la famille décrète que la petite Manikarnika sera reine. Impossible! Sa famille appartient à la caste des brahmanes et se serait se déclasser que d'épouser un roi. Mais les astres ne mentent jamais et bien des années plus tard, c'est un autre astrologue qui apporte la solution à ce souci avec son destin. Il lui propose le mariage avec le Maharaja de Jhansi qui cherche une épouse depuis son veuvage. Manikarnika a grandi, elle a 15 ans, on l'appelle Manu, on la surnomme Chabili (la chérie), elle a perdu sa mère et a été élevée comme un garçon parmi les fils du Peshwa Baji Rao. La proposition de l'astrologue séduit son père, elle part donc pour le royaume de Jhansi afin d'y être épouse et rani. Là-bas, elle rencontre son mari, Gangadar Rao, un homme faible et toussif qui aime plus que tout s'habiller en femme. Rien de choquant pour celle qui se nomme désormais Lakshmi Baï. Elle apprivoise son mari, négocie des parcelles de liberté et se fait aimer de son peuple. Le vrai problème, ce sont les anglais et leur Compagnie des Indes Orientales. Grâce à leur nouvelle loi dite "de déshérence", ils s'emparent peu à peu de tous les royaumes d'Inde, refusant dorénavant de reconnaître comme légitimes héritiers les fils adoptifs des souverains. La colère gronde chez les indiens et les cipayes, soldats natifs enrôlés dans l'armée anglaise, sont prêts à se soulever contre l'envahisseur trop gourmand. A la mort de Gangadar, Lakshmi est veuve et sans héritier issu de son sang. Menacée par les anglais, elle est contrainte de prendre la tête de la révolte. Combattante et guerrière infatigable et acharnée, elle est respectée par ses soldats et crainte par les anglais. Une femme magnifique, entière, obstinée, intelligente, au destin flamboyant, qui aurait méritée mieux que le sort que lui a réservée Catherine CLÉMENT. Son récit est plat, sans consistance, il lui manque le souffle épique digne de son héroïne. J'ai lu sa vie, de son enfance jusqu'à sa guerre comme j'aurais lu le journal : des évènements intéressants racontant des combats au bout du monde mais qui ne me touchent pas. Au final, j'ai appris beaucoup de choses, sur l'Inde, sur la colonisation anglaise, sur la société indienne mais j'aurais fait de même si j'avais regardé un documentaire à la télévision. J'aurais aimé ressentir la chaleur, la moiteur de la mousson, j'aurais aimé m'attacher à la rani, la soutenir dans ses combats, pleurer ses morts, vibrer dans ses moments de bonheur, détesté ses ennemis. Au lieu de cela, j'ai emmagasiné des connaissances, c'est bien mais pas suffisant. Une petite déception donc pour un livre dont j'attendais beaucoup.
un beau voyage en Inde et la découverte d'une femme exceptionnelle
Catherine Clément nous entraîne dans l’Inde du 19e siècle et en particulier, sur les pas de la rani Lakshmî Bâî, que l’on qualifie quelquefois de Jeanne d’Arc des Indes. Nous sommes alors happé par l’histoire de cette femme, de sa situation de reine et elle devient un vrai chef d’armée, une armé d’ailleurs d’hommes et aussi de femmes. Une écriture simple et lyrique nous transporte dans l’Inde du 19e siècle sur les traces de cette rani mais aussi chez les anglais et leur compagnie ; On va assister à la fameuse révolte des cipayes, qui peut être considérée comme les prémices de l’indépendance de l’Inde. Nous croisons donc des souverains indiens, des gens simples, des colons anglais et même la Reine Victoria. Catherine Clement décrit parfaitement cette époque, les paysages indiens avec ses couleurs et ses odeurs, des batailles ou des scènes plus intimes. Un très beau moment de lecture
Catherine Clément nous entraîne dans l’Inde du 19e siècle et en particulier, sur les pas de la rani Lakshmî Bâî, que l’on qualifie quelquefois de Jeanne d’Arc des Indes. Nous sommes alors happé par l’histoire de cette femme, de sa situation de reine et elle devient un vrai chef d’armée, une armé d’ailleurs d’hommes et aussi de femmes. Une écriture simple et lyrique nous transporte dans l’Inde du 19e siècle sur les traces de cette rani mais aussi chez les anglais et leur compagnie ; On va assister à la fameuse révolte des cipayes, qui peut être considérée comme les prémices de l’indépendance de l’Inde. Nous croisons donc des souverains indiens, des gens simples, des colons anglais et même la Reine Victoria. Catherine Clement décrit parfaitement cette époque, les paysages indiens avec ses couleurs et ses odeurs, des batailles ou des scènes plus intimes. Un très beau moment de lecture
Chabili, quelle reine !
Manikarnika, surnommée Chabili, fille de Moropan et Bhagirati sera reine ; l’astrologie en a ainsi décidé. Aussi, lorsque Tantia Dikshit, astrologue de grande renommée vient proposer une union entre Manikarnika et Gangadar Rao, Maharadja de Jhansi, la décision fut assez rapide. « Son Altesse Gangadar Rao n’est pas un petit raja ! s’indigna Tantia Dikshit. Les Anglais ont accordé à Ramchandra Rao le titre prestigieux de maharadja, ce qui veut dire « grand roi. » Ils ont des caractères opposés. Lui, appelé à gouverner ne se rêve qu’en fille et son plus grand plaisir est de se déguiser en danseuse et de danser. Manikarnika, elle, ayant perdu sa mère à sa naissance, est élevée par son père et 3 jeunes garçons. Elle ne rêve que monter à cheval, tenir une épée, se battre ; ce qu’elle fit avec succès. Ainsi, l’astrologue bénit l’union d’un homme-fille et d’une fille-garçon manqué. Pourquoi ce mariage ? simplement pour éviter que la province ne tombe aux mains des anglais qui font pression pour annexer tout territoire dépourvu d’un héritier légitime et non adopté. Le destin de Chabili est incroyable pour une femme née en Inde, surtout dans la caste des Brahmanes. A la mort de Gangadar, Chabili demande à de reconnaître l’enfant adopté comme futur roi de Jhansi en promesse de son attachement à la couronne britannique. L’étau se resserre, les anglais s’approprie les biens des indiens, les humilie…. et la révolte gronde jusqu’à l’éclatement. Chabili tente de rester fidèle jusqu'à ce que cela devienne impossible. Elle prend la tête des cipayes et sera tuée au combat. Depuis, elle est considérée à l’égal des déesses et ses louanges toujours chantées. Catherine Clément se fait chantre de Chabili et nous propose un livre à sa gloire. J’ai découvert cette partie de l’histoire indienne. La révolte des cipayes est le prélude, une cinquantaine d’année à de la guerre d’indépendance. « Le gouvernement de New Delhi déclara que l’insurrection de 1857 s’appellerait désormais officiellement la « première guerre pour l’indépendance de l’Inde. » » C’est un livre fort bien documenté comme en témoigne les commentaires bibliographiques de l’auteure. On sent que Catherine Clément aime l’Inde et « la Jeanne d’Arc de l’Inde ». Elle a écrit un roman historique où l’on voit que les anglais deviennent de plus en plus gourmands, de plus en plus autoritaire et autocrates au mépris de la population indienne. J’ai aimé suivre Chabili vers son destin de pages en pages, la voir progresser, la voir grandir. Un très bon livre-piège : une fois la première page tournée, il vous faudra aller jusqu’au bout. Rassurez-vous : ce sera un réel plaisir et un vrai moment de lecture.
Manikarnika, surnommée Chabili, fille de Moropan et Bhagirati sera reine ; l’astrologie en a ainsi décidé. Aussi, lorsque Tantia Dikshit, astrologue de grande renommée vient proposer une union entre Manikarnika et Gangadar Rao, Maharadja de Jhansi, la décision fut assez rapide. « Son Altesse Gangadar Rao n’est pas un petit raja ! s’indigna Tantia Dikshit. Les Anglais ont accordé à Ramchandra Rao le titre prestigieux de maharadja, ce qui veut dire « grand roi. » Ils ont des caractères opposés. Lui, appelé à gouverner ne se rêve qu’en fille et son plus grand plaisir est de se déguiser en danseuse et de danser. Manikarnika, elle, ayant perdu sa mère à sa naissance, est élevée par son père et 3 jeunes garçons. Elle ne rêve que monter à cheval, tenir une épée, se battre ; ce qu’elle fit avec succès. Ainsi, l’astrologue bénit l’union d’un homme-fille et d’une fille-garçon manqué. Pourquoi ce mariage ? simplement pour éviter que la province ne tombe aux mains des anglais qui font pression pour annexer tout territoire dépourvu d’un héritier légitime et non adopté. Le destin de Chabili est incroyable pour une femme née en Inde, surtout dans la caste des Brahmanes. A la mort de Gangadar, Chabili demande à de reconnaître l’enfant adopté comme futur roi de Jhansi en promesse de son attachement à la couronne britannique. L’étau se resserre, les anglais s’approprie les biens des indiens, les humilie…. et la révolte gronde jusqu’à l’éclatement. Chabili tente de rester fidèle jusqu'à ce que cela devienne impossible. Elle prend la tête des cipayes et sera tuée au combat. Depuis, elle est considérée à l’égal des déesses et ses louanges toujours chantées. Catherine Clément se fait chantre de Chabili et nous propose un livre à sa gloire. J’ai découvert cette partie de l’histoire indienne. La révolte des cipayes est le prélude, une cinquantaine d’année à de la guerre d’indépendance. « Le gouvernement de New Delhi déclara que l’insurrection de 1857 s’appellerait désormais officiellement la « première guerre pour l’indépendance de l’Inde. » » C’est un livre fort bien documenté comme en témoigne les commentaires bibliographiques de l’auteure. On sent que Catherine Clément aime l’Inde et « la Jeanne d’Arc de l’Inde ». Elle a écrit un roman historique où l’on voit que les anglais deviennent de plus en plus gourmands, de plus en plus autoritaire et autocrates au mépris de la population indienne. J’ai aimé suivre Chabili vers son destin de pages en pages, la voir progresser, la voir grandir. Un très bon livre-piège : une fois la première page tournée, il vous faudra aller jusqu’au bout. Rassurez-vous : ce sera un réel plaisir et un vrai moment de lecture.
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