Aurore Candier est historienne de formation, chercheuse associée au Centre Asie du Sud-Est (CASE) et à l'Institut de recherche sur l'Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC), Aurore Candier a vécu plusieurs années en Birmanie. à la croisée de l'histoire conceptuelle, de l'histoire globale et de celle des colonisations, sa recherche porte sur l'influence des contacts interculturels sur les savoirs et les concepts des élites birmanes sur le temps long.
La réforme politique en Birmanie pendant le premier moment colonial (1819-1878)
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages430
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.87 kg
- Dimensions18,5 cm × 27,5 cm × 0,3 cm
- ISBN978-2-85539-135-9
- EAN9782855391359
- Date de parution01/07/2020
- CollectionMonographies
- ÉditeurEcole française Extrême-Orient
Résumé
La singularité du royaume birman des Konbaung est de conserver sa souveraineté au nord et au centre pendant plus de soixante ans, alors que ses territoires orientaux et méridionaux se trouvent progressivement rattachés à l’Inde britannique entre 1824 et 1885, à mesure que la France et la Grande-Bretagne s’engagent toujours plus avant dans la course au marché chinois. Pendant ce premier moment colonial birman, l’État des Konbaung et l’État colonial partagent un même espace, où Birmans et Britanniques cohabitent, circulent et échangent.
Ce livre envisage cette période de transition majeure par le prisme de la réforme politique et montre comment, en un demi-siècle, la notion birmane traditionnelle de réforme, entendue comme un retour nécessaire à un âge d’or, évolue au contact de la culture politique européenne pour s’approprier le sens moderne de la réforme. Ces transformations sociopolitiques ne se font certes pas sans heurts, mais sont pourtant le produit d’une construction commune entre les acteurs de terrain que sont les conseillers du roi birman et les délégués britanniques.
Cet ouvrage mesure la part de l’emprunt et du local dans ce processus, tout en évitant l’écueil de l’européocentrisme, en étudiant les sources birmanes et occidentales à l’aune de leurs propres régimes d’historicité et en confrontant les discours portés par chacun des récits.
Ce livre envisage cette période de transition majeure par le prisme de la réforme politique et montre comment, en un demi-siècle, la notion birmane traditionnelle de réforme, entendue comme un retour nécessaire à un âge d’or, évolue au contact de la culture politique européenne pour s’approprier le sens moderne de la réforme. Ces transformations sociopolitiques ne se font certes pas sans heurts, mais sont pourtant le produit d’une construction commune entre les acteurs de terrain que sont les conseillers du roi birman et les délégués britanniques.
Cet ouvrage mesure la part de l’emprunt et du local dans ce processus, tout en évitant l’écueil de l’européocentrisme, en étudiant les sources birmanes et occidentales à l’aune de leurs propres régimes d’historicité et en confrontant les discours portés par chacun des récits.
La singularité du royaume birman des Konbaung est de conserver sa souveraineté au nord et au centre pendant plus de soixante ans, alors que ses territoires orientaux et méridionaux se trouvent progressivement rattachés à l’Inde britannique entre 1824 et 1885, à mesure que la France et la Grande-Bretagne s’engagent toujours plus avant dans la course au marché chinois. Pendant ce premier moment colonial birman, l’État des Konbaung et l’État colonial partagent un même espace, où Birmans et Britanniques cohabitent, circulent et échangent.
Ce livre envisage cette période de transition majeure par le prisme de la réforme politique et montre comment, en un demi-siècle, la notion birmane traditionnelle de réforme, entendue comme un retour nécessaire à un âge d’or, évolue au contact de la culture politique européenne pour s’approprier le sens moderne de la réforme. Ces transformations sociopolitiques ne se font certes pas sans heurts, mais sont pourtant le produit d’une construction commune entre les acteurs de terrain que sont les conseillers du roi birman et les délégués britanniques.
Cet ouvrage mesure la part de l’emprunt et du local dans ce processus, tout en évitant l’écueil de l’européocentrisme, en étudiant les sources birmanes et occidentales à l’aune de leurs propres régimes d’historicité et en confrontant les discours portés par chacun des récits.
Ce livre envisage cette période de transition majeure par le prisme de la réforme politique et montre comment, en un demi-siècle, la notion birmane traditionnelle de réforme, entendue comme un retour nécessaire à un âge d’or, évolue au contact de la culture politique européenne pour s’approprier le sens moderne de la réforme. Ces transformations sociopolitiques ne se font certes pas sans heurts, mais sont pourtant le produit d’une construction commune entre les acteurs de terrain que sont les conseillers du roi birman et les délégués britanniques.
Cet ouvrage mesure la part de l’emprunt et du local dans ce processus, tout en évitant l’écueil de l’européocentrisme, en étudiant les sources birmanes et occidentales à l’aune de leurs propres régimes d’historicité et en confrontant les discours portés par chacun des récits.