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" Petit Papa Lionel ", " Bécassine ", " Montebourde ", " Flanby ", " Tonton ", " Méluche ", " Christine La Gaffe ", " La Porsch tranquille ", " Bayroudoudou ", " Courage Fillon ", " Jack Lang de Blois ", " Copé-collé ", " Manuel Valse " : vous les aurez sans doute reconnus. Les politiques sont aujourd'hui aux premières loges quand il s'agit de se faire épingler d'un surnom. Dans ce livre réjouissant mais très documenté, Marie Treps propose un inventaire des surnoms secrétés par la société française, dont l'imaginaire se révèle étonnamment créatif.
Attribués à ceux qui, peu ou prou, pèsent - ou ont pesé - sur notre destin, ces surnoms, des plus aimables aux plus féroces, sont les témoins ambigus de la splendeur comme de la misère de celles et ceux qui ont embrassé la carrière politique. Car tout fantaisiste qu'il paraît, le surnom ne doit rien au hasard. Il peut être inspiré par une particularité physique, un trait de caractère, les origines, sociale ou géographique, du bénéficiaire, il est aussi bien attribué en mémoire de tel ou tel événement marquant d'une vie, d'une carrière - une simple anecdote peut parfois suffire à sceller un sobriquet.
Pour Marie Treps, la pratique universelle du surnom révèle notre besoin, humain trop humain, de ramener ceux que nous avons placés sur le piédestal de la célébrité dans notre petite sphère, celle des gens comme tout le monde.