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La radio devant le microphone. Voix, érotisme et société de masse
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- Nombre de pages248
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.342 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-37804-094-9
- EAN9782378040949
- Date de parution16/10/2025
- CollectionRépercussions
- ÉditeurMF éditions
Résumé
Ce livre retrace l'histoire singulière de la radio, un média dont l'essor est parallèle à celui de la société de masse. A travers l'analyse d'une série d'oeuvres conçues spécifiquement pour le médium radiophonique (de Henri Chopin, Charles Chaplin, Walter Ruttmann, Mauricio Kagel, Julio Estrada, Anna Raimondo, Gerhard Rühm et Esther Ferrer), Miguel Álvarez-Fernández émet l'hypothèse d'une parenté entre l'émergence de cette technologie globale et certains éléments discursifs propres au fascisme.
Les mécanismes de séduction par lesquels la radio parvient encore à nous captiver - l'érotisme de ses voix acousmatiques, l'aura de nostalgie qui a toujours accompagné ses transmissions, etc. - favorisent un type de relation particulier avec l'auditeur : "l'intimité radiophonique". Sa condition de possibilité est la membrane palpitante du microphone. Les vibrations de cette surface élastique et liminale relient l'espace virtuel et électronique de la radio au lieu où les corps et leurs voix viennent la caresser ou la frapper.
Elle est l'espace matériel où se forge une nouvelle forme de subjectivité, entre séduction et obéissance. En mettant à jour les potentialités des trois membranes à l'oeuvre dans l'écoute radiophonique - le tympan, le microphone et les haut-parleurs - "La radio devant le microphone" soulève des questions qui continuent de nous hanter sur la mort, la folie, le temps, l'existence, les percepts, les affects, les désirs et les frontières.
Les mécanismes de séduction par lesquels la radio parvient encore à nous captiver - l'érotisme de ses voix acousmatiques, l'aura de nostalgie qui a toujours accompagné ses transmissions, etc. - favorisent un type de relation particulier avec l'auditeur : "l'intimité radiophonique". Sa condition de possibilité est la membrane palpitante du microphone. Les vibrations de cette surface élastique et liminale relient l'espace virtuel et électronique de la radio au lieu où les corps et leurs voix viennent la caresser ou la frapper.
Elle est l'espace matériel où se forge une nouvelle forme de subjectivité, entre séduction et obéissance. En mettant à jour les potentialités des trois membranes à l'oeuvre dans l'écoute radiophonique - le tympan, le microphone et les haut-parleurs - "La radio devant le microphone" soulève des questions qui continuent de nous hanter sur la mort, la folie, le temps, l'existence, les percepts, les affects, les désirs et les frontières.
Ce livre retrace l'histoire singulière de la radio, un média dont l'essor est parallèle à celui de la société de masse. A travers l'analyse d'une série d'oeuvres conçues spécifiquement pour le médium radiophonique (de Henri Chopin, Charles Chaplin, Walter Ruttmann, Mauricio Kagel, Julio Estrada, Anna Raimondo, Gerhard Rühm et Esther Ferrer), Miguel Álvarez-Fernández émet l'hypothèse d'une parenté entre l'émergence de cette technologie globale et certains éléments discursifs propres au fascisme.
Les mécanismes de séduction par lesquels la radio parvient encore à nous captiver - l'érotisme de ses voix acousmatiques, l'aura de nostalgie qui a toujours accompagné ses transmissions, etc. - favorisent un type de relation particulier avec l'auditeur : "l'intimité radiophonique". Sa condition de possibilité est la membrane palpitante du microphone. Les vibrations de cette surface élastique et liminale relient l'espace virtuel et électronique de la radio au lieu où les corps et leurs voix viennent la caresser ou la frapper.
Elle est l'espace matériel où se forge une nouvelle forme de subjectivité, entre séduction et obéissance. En mettant à jour les potentialités des trois membranes à l'oeuvre dans l'écoute radiophonique - le tympan, le microphone et les haut-parleurs - "La radio devant le microphone" soulève des questions qui continuent de nous hanter sur la mort, la folie, le temps, l'existence, les percepts, les affects, les désirs et les frontières.
Les mécanismes de séduction par lesquels la radio parvient encore à nous captiver - l'érotisme de ses voix acousmatiques, l'aura de nostalgie qui a toujours accompagné ses transmissions, etc. - favorisent un type de relation particulier avec l'auditeur : "l'intimité radiophonique". Sa condition de possibilité est la membrane palpitante du microphone. Les vibrations de cette surface élastique et liminale relient l'espace virtuel et électronique de la radio au lieu où les corps et leurs voix viennent la caresser ou la frapper.
Elle est l'espace matériel où se forge une nouvelle forme de subjectivité, entre séduction et obéissance. En mettant à jour les potentialités des trois membranes à l'oeuvre dans l'écoute radiophonique - le tympan, le microphone et les haut-parleurs - "La radio devant le microphone" soulève des questions qui continuent de nous hanter sur la mort, la folie, le temps, l'existence, les percepts, les affects, les désirs et les frontières.