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La Quête de Juliàn
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- Nombre de pages284
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.35 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-87593-596-0
- EAN9782875935960
- Date de parution09/12/2025
- ÉditeurSamsa (Editions)
Résumé
Que vient faire ici ce gringo ? Il vient dedébarquer d'un collectivo en provenance de l'aéroport avec son sac de grossetoile jaune en bandoulière, il se débrouille à peine en espagnol et le peu qu'ilbaragouine sent le " françèsA ", mais un francès qui ne serait pas de France. Son passeport m'apprend qu'il vient de Belgique, de la partie Sud du pays quiparle francès. Il a l'air à la fois complètement égaré et aux anges.
Les cachets du passeport me disent qu'il voyage depuis deux jours, qu'il estpassé par New York. Et lui me précise qu'il a fait escale à Washington DC, puisà Dallas, qu'il vient à peine de débarquer et qu'il a fait sa réservation àl'Office du tourisme de l'aéroport où il a expressément demandé une chambre dansun hôtel de la vieille ville, au plus près du zócalo ! Il n'est pas habillécomme un touriste et son bagage tient plutôt du balichon.
Une espèce de routard, mais pas errant. On sent qu'il sait où il va, qu'il est comme " habitéA " par cequ'il cherche. Il me dit qu'il est là pour un certain temps, qu'ilveut visiter le pays pendant au moins deux mois, et le cordon autour de son coume donne à penser qu'il conserve le pactole nécessaire à son projet dans unebourse pectorale à même la peau. Il paraît fatigué (il encaisse à la fois leseffets du décalage horaire et ceux de l'altitude : cocktail radical qui sapehabituellement les défenses des Européens à leur arrivée), mais il émane de luiune espèce de fièvre, d'impatience fébrilement contenue.
Mais quevient-il faire ici, à l'hôtel IsabelA ?
Les cachets du passeport me disent qu'il voyage depuis deux jours, qu'il estpassé par New York. Et lui me précise qu'il a fait escale à Washington DC, puisà Dallas, qu'il vient à peine de débarquer et qu'il a fait sa réservation àl'Office du tourisme de l'aéroport où il a expressément demandé une chambre dansun hôtel de la vieille ville, au plus près du zócalo ! Il n'est pas habillécomme un touriste et son bagage tient plutôt du balichon.
Une espèce de routard, mais pas errant. On sent qu'il sait où il va, qu'il est comme " habitéA " par cequ'il cherche. Il me dit qu'il est là pour un certain temps, qu'ilveut visiter le pays pendant au moins deux mois, et le cordon autour de son coume donne à penser qu'il conserve le pactole nécessaire à son projet dans unebourse pectorale à même la peau. Il paraît fatigué (il encaisse à la fois leseffets du décalage horaire et ceux de l'altitude : cocktail radical qui sapehabituellement les défenses des Européens à leur arrivée), mais il émane de luiune espèce de fièvre, d'impatience fébrilement contenue.
Mais quevient-il faire ici, à l'hôtel IsabelA ?
Que vient faire ici ce gringo ? Il vient dedébarquer d'un collectivo en provenance de l'aéroport avec son sac de grossetoile jaune en bandoulière, il se débrouille à peine en espagnol et le peu qu'ilbaragouine sent le " françèsA ", mais un francès qui ne serait pas de France. Son passeport m'apprend qu'il vient de Belgique, de la partie Sud du pays quiparle francès. Il a l'air à la fois complètement égaré et aux anges.
Les cachets du passeport me disent qu'il voyage depuis deux jours, qu'il estpassé par New York. Et lui me précise qu'il a fait escale à Washington DC, puisà Dallas, qu'il vient à peine de débarquer et qu'il a fait sa réservation àl'Office du tourisme de l'aéroport où il a expressément demandé une chambre dansun hôtel de la vieille ville, au plus près du zócalo ! Il n'est pas habillécomme un touriste et son bagage tient plutôt du balichon.
Une espèce de routard, mais pas errant. On sent qu'il sait où il va, qu'il est comme " habitéA " par cequ'il cherche. Il me dit qu'il est là pour un certain temps, qu'ilveut visiter le pays pendant au moins deux mois, et le cordon autour de son coume donne à penser qu'il conserve le pactole nécessaire à son projet dans unebourse pectorale à même la peau. Il paraît fatigué (il encaisse à la fois leseffets du décalage horaire et ceux de l'altitude : cocktail radical qui sapehabituellement les défenses des Européens à leur arrivée), mais il émane de luiune espèce de fièvre, d'impatience fébrilement contenue.
Mais quevient-il faire ici, à l'hôtel IsabelA ?
Les cachets du passeport me disent qu'il voyage depuis deux jours, qu'il estpassé par New York. Et lui me précise qu'il a fait escale à Washington DC, puisà Dallas, qu'il vient à peine de débarquer et qu'il a fait sa réservation àl'Office du tourisme de l'aéroport où il a expressément demandé une chambre dansun hôtel de la vieille ville, au plus près du zócalo ! Il n'est pas habillécomme un touriste et son bagage tient plutôt du balichon.
Une espèce de routard, mais pas errant. On sent qu'il sait où il va, qu'il est comme " habitéA " par cequ'il cherche. Il me dit qu'il est là pour un certain temps, qu'ilveut visiter le pays pendant au moins deux mois, et le cordon autour de son coume donne à penser qu'il conserve le pactole nécessaire à son projet dans unebourse pectorale à même la peau. Il paraît fatigué (il encaisse à la fois leseffets du décalage horaire et ceux de l'altitude : cocktail radical qui sapehabituellement les défenses des Européens à leur arrivée), mais il émane de luiune espèce de fièvre, d'impatience fébrilement contenue.
Mais quevient-il faire ici, à l'hôtel IsabelA ?




