La question autochtone sur le plateau des Guyanes

Par : Maude Elfort, Vincent Roux

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  • Nombre de pages284
  • PrésentationBroché
  • Poids0.001 kg
  • Dimensions15,7 cm × 24,3 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-7314-0874-4
  • EAN9782731408744
  • Date de parution01/04/2013
  • CollectionDroit d'outre-mer
  • ÉditeurPU Aix-Marseille

Résumé

Le présent ouvrage, issu de journées d'études organisées à Cayenne en mai 2012, est consacré à la question autochtone sur le plateau des Guyanes. Certes l'absence de Définition des autochtones dans les instruments internationaux a pu susciter des incertitudes sur les entités susceptibles de relever de cette catégorie, mais les droits internes et la jurisprudence de la Cour Interaméricaine des droits de l'homme permettent d'y inclure non seulement les amérindiens mais aussi les communautés noires traditionnelles, descendants d'esclaves rebelles au système des plantations au XVII et XVIIIe siècles.
Sur le plan démographique, il paraît difficile de déterminer l'importance de cette population. On estime cependant qu'elle représente plusieurs centaines de milliers D'individus : environ 540 000 au Venezuela ; 50 000 au Guyana ; 50 000 au Surinam ; 20 000 en Guyane, 700 000 au Brésil. Sur le plan culturel, nombre de réformes constitutionnelles ou législatives prennent désormais en compte la spécificité culturelle et linguistique des peuples autochtones du Plateau des Guyanes.
Est-ce à dire que, la situation de ces peuples ne devrait plus faire l'objet de préoccupations. Certainement pas. Ils sont encore aujourd'hui l'objet de discriminations, de spoliations, de déplacements forcés, voire de massacres collectifs (Cour IDH, 15 juin 2005, Fonds et réparations, Communauté Moiwana c Surinam).
Le présent ouvrage, issu de journées d'études organisées à Cayenne en mai 2012, est consacré à la question autochtone sur le plateau des Guyanes. Certes l'absence de Définition des autochtones dans les instruments internationaux a pu susciter des incertitudes sur les entités susceptibles de relever de cette catégorie, mais les droits internes et la jurisprudence de la Cour Interaméricaine des droits de l'homme permettent d'y inclure non seulement les amérindiens mais aussi les communautés noires traditionnelles, descendants d'esclaves rebelles au système des plantations au XVII et XVIIIe siècles.
Sur le plan démographique, il paraît difficile de déterminer l'importance de cette population. On estime cependant qu'elle représente plusieurs centaines de milliers D'individus : environ 540 000 au Venezuela ; 50 000 au Guyana ; 50 000 au Surinam ; 20 000 en Guyane, 700 000 au Brésil. Sur le plan culturel, nombre de réformes constitutionnelles ou législatives prennent désormais en compte la spécificité culturelle et linguistique des peuples autochtones du Plateau des Guyanes.
Est-ce à dire que, la situation de ces peuples ne devrait plus faire l'objet de préoccupations. Certainement pas. Ils sont encore aujourd'hui l'objet de discriminations, de spoliations, de déplacements forcés, voire de massacres collectifs (Cour IDH, 15 juin 2005, Fonds et réparations, Communauté Moiwana c Surinam).