Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Ce livre se donne pour projet de raviver une psychanalyse de la connaissance dont l'objet électif est ici, dans le propos : la psychiatrie et le discours...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
" Ce livre se donne pour projet de raviver une psychanalyse de la connaissance dont l'objet électif est ici, dans le propos : la psychiatrie et le discours sur la folie, en s'inscrivant dans la filiation affirmée de Bachelard et Canguilhem, tandis que Freud est nommément convoqué, en étayage de la démarche. Ce que traque inlassablement Bonnafé, ce sont les fondements de l'inhumain dont le système de la méconnaissance constitue le sol. Parmi les manifestations de l'inhumain, il y a le traitement réservé à la folie par la doxa, tant il est vrai qu'une civilisation se mesure au sort qu'elle concède à la folie. Le mérite du texte foisonnant et quelque peu débridé - mais quelle bride devrait-il donc se mettre au cou ? - de Lucien Bonnafé est de recouper nos actualités où, à l'orée du siècle, se décide l'avenir de la psychiatrie. Il y aurait bien des éléments à reprendre pour les méditer dans ce qu'il nous donne à lire, que ce soient le statut anthropologique de la folie, la réflexion sur le pouvoir issu de Flora Tristan, le pouvoir, cette mystérieuse tragédie à l'heure de la bio-politique, la reprise des travaux d'Henri Lefebvre et Norbert Gutesman sur la mystification, le fétichisme et l'aliénation, tout ce qui œuvre dans les processus de domination aujourd'hui à l'aune de la multimédiatisation de la communication, "le parasitisme moralisant", "la manipulation culpabilisante des consciences", l'adulation du chiffre, à l'heure de l'évaluation forcée, l'idée force de la politique de secteur sans cesse sur le métier, etc. " (Yves Buin)
Lucien Bonnafé, 90 ans, psychiatre des hôpitaux, a été aux côtés de François Tosquelles un pionnier de la psychothérapie institutionnelle. Il a surtout œuvré ardemment à la politique de secteur et au désaliénisme.