La privation de l'intime. Mises en scène politiques des sentiments

Par : Michaël Foessel

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  • Nombre de pages157
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions13,0 cm × 18,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-02-098251-1
  • EAN9782020982511
  • Date de parution02/10/2008
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Depuis quelques années, les politiques nous entretiennent d'eux-mêmes, en partie pour ne plus avoir a parler de nous. De quoi ces mises en scène de l'intime, sont-elles le symptôme? La "pipolition" n'affecte pas seulement la politique, mais l'intime lui-même qui se trouve dévalué d'être ainsi donnée à voir. L'intime désigne l'ensemble des liens qui n'existent que pour autant qu'ils sont soustraits au regard social et à son jugement.
Ces liens sont le support d'expériences qui, contrairement à ce que l'on dit le plus souvent, ne sont pas sans rapport avec la démocratie. La privation de l'intime est d'abord sa " privatisation ", c'est à dire sa confusion avec les propriétés du Moi. L'intime n'est pas le privé parce qu'il renvoie à des liens affectifs, amoureux, désirants où le sujet prend le risque de se perdre. On découvrira que la ^préservation de l'intime est aussi une manière de nie pas rabattre la démocratie sur un société de propriétaires.
Michaël Foessel interroge les ambivalences de la modernité libérale qui invente l'intime et l'identifie presque aussitôt avec le privé. De là des questions inattendues: la démocratie doit-elle être sensible pour demeurer démocratique? L'intime peut-il figurer au range d'idéal commun? Dans quelle mesure l'amour est-il un sentiment politique?
Depuis quelques années, les politiques nous entretiennent d'eux-mêmes, en partie pour ne plus avoir a parler de nous. De quoi ces mises en scène de l'intime, sont-elles le symptôme? La "pipolition" n'affecte pas seulement la politique, mais l'intime lui-même qui se trouve dévalué d'être ainsi donnée à voir. L'intime désigne l'ensemble des liens qui n'existent que pour autant qu'ils sont soustraits au regard social et à son jugement.
Ces liens sont le support d'expériences qui, contrairement à ce que l'on dit le plus souvent, ne sont pas sans rapport avec la démocratie. La privation de l'intime est d'abord sa " privatisation ", c'est à dire sa confusion avec les propriétés du Moi. L'intime n'est pas le privé parce qu'il renvoie à des liens affectifs, amoureux, désirants où le sujet prend le risque de se perdre. On découvrira que la ^préservation de l'intime est aussi une manière de nie pas rabattre la démocratie sur un société de propriétaires.
Michaël Foessel interroge les ambivalences de la modernité libérale qui invente l'intime et l'identifie presque aussitôt avec le privé. De là des questions inattendues: la démocratie doit-elle être sensible pour demeurer démocratique? L'intime peut-il figurer au range d'idéal commun? Dans quelle mesure l'amour est-il un sentiment politique?
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