La prise d'Alger vue de Londres. 1830-1846

Par : Mohand Ouali
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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.284 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-36512-210-8
  • EAN9782365122108
  • Date de parution04/07/2019
  • CollectionDocuments
  • ÉditeurCroquant (Editions du)
  • PréfacierAissa Kadri

Résumé

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la Méditerranée a constitué un espace conflictuel particulier entre la France et la Grande-Bretagne. L'affaire d'Alger en 1830 marquera à ce titre un nouveau point de désaccord entre Londres et Paris au moment où l'Empire britannique inaugurait une ère de grandes réformes sociales, parlementaires et idéologiques. La diplomatie outre-Manche, particulièrement sous les tories, insistera avec véhémence sur la nécessité du retrait des troupes de l'armée d'Afrique de sa nouvelle acquisition en Afrique du Nord : Alger.
Ce dossier de politique étrangère fera l'objet d'un travail parlementaire soutenu. Les organes de la presse écrite, à l'instar du quotidien The Times, s'en feront l'écho. Aberdeen, diplomate et homme politique de premier plan, est le premier à estimer que l'entreprise échafaudée par Charles X, roi de France, dissimule des intentions néo-impériales. Aussi, le Foreign Office ne ménagera pas ses forces, notamment par la multiplication de ses requêtes, espérant que le nouveau gouvernement de Juillet honorerait les engagements des Bourbons.
Le refus des conservateurs du maintien de la colonie d'Alger témoigne ainsi de l'importance de l'espace méditerranéen dans le contexte des rivalités coloniales et des stratégies impériales. Malgré le silence des whigs sur l'avenir d'Alger après leur accès au pouvoir en novembre 1830, l'opposition au sein de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes s'est illustrée pour exiger que les garanties fournies par les Bourbons soient satisfaites.
L'insistance des tories sur ce sujet a donné un cachet international à l'affaire d'Alger.
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la Méditerranée a constitué un espace conflictuel particulier entre la France et la Grande-Bretagne. L'affaire d'Alger en 1830 marquera à ce titre un nouveau point de désaccord entre Londres et Paris au moment où l'Empire britannique inaugurait une ère de grandes réformes sociales, parlementaires et idéologiques. La diplomatie outre-Manche, particulièrement sous les tories, insistera avec véhémence sur la nécessité du retrait des troupes de l'armée d'Afrique de sa nouvelle acquisition en Afrique du Nord : Alger.
Ce dossier de politique étrangère fera l'objet d'un travail parlementaire soutenu. Les organes de la presse écrite, à l'instar du quotidien The Times, s'en feront l'écho. Aberdeen, diplomate et homme politique de premier plan, est le premier à estimer que l'entreprise échafaudée par Charles X, roi de France, dissimule des intentions néo-impériales. Aussi, le Foreign Office ne ménagera pas ses forces, notamment par la multiplication de ses requêtes, espérant que le nouveau gouvernement de Juillet honorerait les engagements des Bourbons.
Le refus des conservateurs du maintien de la colonie d'Alger témoigne ainsi de l'importance de l'espace méditerranéen dans le contexte des rivalités coloniales et des stratégies impériales. Malgré le silence des whigs sur l'avenir d'Alger après leur accès au pouvoir en novembre 1830, l'opposition au sein de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes s'est illustrée pour exiger que les garanties fournies par les Bourbons soient satisfaites.
L'insistance des tories sur ce sujet a donné un cachet international à l'affaire d'Alger.