La preuve par la Chine.. La "Description" de J-B Du Halde, jésuite, 1735

Par : Isabelle Landry-Deron

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  • Nombre de pages430
  • PrésentationBroché
  • Poids0.77 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-7132-1426-2
  • EAN9782713214264
  • Date de parution24/02/2003
  • CollectionCivilisations et sociétés
  • ÉditeurEHESS

Résumé

À l'entrée "Jean-Baptiste Du Halde" de son catalogue des écrivains du Siècle de Louis XIV, Voltaire écrit : " Quoiqu'il ne soit point sorti de Paris, et qu'il n'ait point su le chinois, a donné sur les mémoires de ses confrères la plus ample et la meilleure description de l'empire de la Chine qu'on ait dans le monde. " Cette étude s'arrête sur l'image de la Chine en Europe en 1735, date de publication de cette description, régulièrement citée comme un jalon de l'esprit des Lumières. Nous sommes alors dans la phase finale d'une controverse trop négligée par l'histoire des idées, la Querelle des rites chinois. Lorsque, un siècle auparavant, Matteo Ricci installe en Chine une mission jésuite, celle-ci se trouve placée à l'avant-poste de l'exposition des valeurs et des croyances de la civilisation occidentale à la découverte d'une autre civilisation, profondément différente et profondément semblable. Comment penser l'" universalité" au contact de la Chine ? Comment contenir l'altérité chinoise ? L'ouvrage monumental de Du Halde a figuré pendant un siècle et demi dans la bibliothèque de l'honnête homme et de la femme curieuse (ou le contraire), du sinophile et du sinophobe. Probablement parce qu'il les révélait à eux-mêmes.
À l'entrée "Jean-Baptiste Du Halde" de son catalogue des écrivains du Siècle de Louis XIV, Voltaire écrit : " Quoiqu'il ne soit point sorti de Paris, et qu'il n'ait point su le chinois, a donné sur les mémoires de ses confrères la plus ample et la meilleure description de l'empire de la Chine qu'on ait dans le monde. " Cette étude s'arrête sur l'image de la Chine en Europe en 1735, date de publication de cette description, régulièrement citée comme un jalon de l'esprit des Lumières. Nous sommes alors dans la phase finale d'une controverse trop négligée par l'histoire des idées, la Querelle des rites chinois. Lorsque, un siècle auparavant, Matteo Ricci installe en Chine une mission jésuite, celle-ci se trouve placée à l'avant-poste de l'exposition des valeurs et des croyances de la civilisation occidentale à la découverte d'une autre civilisation, profondément différente et profondément semblable. Comment penser l'" universalité" au contact de la Chine ? Comment contenir l'altérité chinoise ? L'ouvrage monumental de Du Halde a figuré pendant un siècle et demi dans la bibliothèque de l'honnête homme et de la femme curieuse (ou le contraire), du sinophile et du sinophobe. Probablement parce qu'il les révélait à eux-mêmes.