La pratique, le discours et la règle. Hippocrate et l'institution de la médecine

Par : Jean Lombard

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  • Nombre de pages164
  • PrésentationBroché
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-343-06371-3
  • EAN9782343063713
  • Date de parution15/05/2015
  • CollectionHippocrate et Platon
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le passé lointain de la médecine nous questionne à la manière d'un clair-obscur : quand il s'agit de la santé et de la vie, quelle place faut-il faire à des pratiques et a fortiori à des théories qui ont été depuis longtemps remplacées par d'autres plus efficaces et donc plus vraies ? Mais à l'inverse, peut-on laisser de côté les erreurs, les incertitudes créatrices et les anticipations hardies qui ont permis à la médecine de s'inventer elle-même ? De fait, la médecine antique nous semble tour à tour - quand ce n'est pas en même temps - balbutiante et périmée.
Elle peut se lire comme un début, une avancée glorieuse mais réversible, à laquelle la médecine moderne aurait d'une certaine façon mis un terme. Pourtant, plus qu'un moment daté, elle est un moment qui fait date, un commencement, où la médecine de l'Occident est instituée par la jonction d'une pratique, d'un discours et d'une règle. Sous le nom d 'art est alors proclamée, non plus pour telle ou telle cité, mais à la face du monde, la médecine.
Hippocrate et l'hippocratisme représentent ainsi un accès à la genèse archivée mais vivante du geste médical. A travers eux, la Grèce ancienne donne à voir le matin de la médecine, elle permet au soir de se reconnaître comme soir, elle s'offre comme l'avènement d'une origine.
Le passé lointain de la médecine nous questionne à la manière d'un clair-obscur : quand il s'agit de la santé et de la vie, quelle place faut-il faire à des pratiques et a fortiori à des théories qui ont été depuis longtemps remplacées par d'autres plus efficaces et donc plus vraies ? Mais à l'inverse, peut-on laisser de côté les erreurs, les incertitudes créatrices et les anticipations hardies qui ont permis à la médecine de s'inventer elle-même ? De fait, la médecine antique nous semble tour à tour - quand ce n'est pas en même temps - balbutiante et périmée.
Elle peut se lire comme un début, une avancée glorieuse mais réversible, à laquelle la médecine moderne aurait d'une certaine façon mis un terme. Pourtant, plus qu'un moment daté, elle est un moment qui fait date, un commencement, où la médecine de l'Occident est instituée par la jonction d'une pratique, d'un discours et d'une règle. Sous le nom d 'art est alors proclamée, non plus pour telle ou telle cité, mais à la face du monde, la médecine.
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Philosophie de l'hôpital
Jean Lombard, Bernard Vandewalle
E-book
11,99 €
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