La politisation du religieux en modernité
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- Nombre de pages200
- PrésentationBroché
- Poids0.356 kg
- Dimensions16,3 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-7535-3569-5
- EAN9782753535695
- Date de parution13/05/2015
- CollectionSciences des Religions
- ÉditeurPU Rennes
- PostfacierJean-Paul Willaime
Résumé
Le processus de sécularisation entamé depuis l’époque moderne a, selon des modalités d’une extrême variété, transformé le rapport au religieux, comme les frontières du religieux. Flexibilité, malléabilité, perméabilité : loin de rompre, dénouer ou clarifier les rapports entre religieux et politique, la sécularisation ne tendrait-elle pas à les complexifier, voire à les resserrer ? N’aurait-elle pas pour effet de brouiller les frontières entre les deux sphères ? Ce volume collectif prend à rebours les approches centrées sur le déplacement du politique au religieux (le politique allant chercher le religieux) : en se penchant sur le mouvement qui va du religieux au politique, et donc sur l’immixtion du politique dans le religieux, les auteurs rendent compte à la fois de l’autonomie des deux sphères et de leur imbrication.
Cet ouvrage porte sur quatre pays de l’espace anglophone, historiquement marqués par le protestantisme : les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, la République d’Irlande et le Royaume-Uni. Loin de vouloir essentialiser le monde anglophone comme un contre-modèle de la «laïcité à la française», cet ouvrage s’appuie sur la diversité des modèles institutionnels et culturels pour élargir la compréhension des dynamiques politicoreligieuses qui prennent forme dans notre âge séculier.
Les auteurs montrent que le religieux participe à sa propre sécularisation en se désacralisant et que si le politique sécularisé peut se passer du religieux, le religieux, lui, ne semble pouvoir renoncer au politique.
Cet ouvrage porte sur quatre pays de l’espace anglophone, historiquement marqués par le protestantisme : les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, la République d’Irlande et le Royaume-Uni. Loin de vouloir essentialiser le monde anglophone comme un contre-modèle de la «laïcité à la française», cet ouvrage s’appuie sur la diversité des modèles institutionnels et culturels pour élargir la compréhension des dynamiques politicoreligieuses qui prennent forme dans notre âge séculier.
Les auteurs montrent que le religieux participe à sa propre sécularisation en se désacralisant et que si le politique sécularisé peut se passer du religieux, le religieux, lui, ne semble pouvoir renoncer au politique.
Le processus de sécularisation entamé depuis l’époque moderne a, selon des modalités d’une extrême variété, transformé le rapport au religieux, comme les frontières du religieux. Flexibilité, malléabilité, perméabilité : loin de rompre, dénouer ou clarifier les rapports entre religieux et politique, la sécularisation ne tendrait-elle pas à les complexifier, voire à les resserrer ? N’aurait-elle pas pour effet de brouiller les frontières entre les deux sphères ? Ce volume collectif prend à rebours les approches centrées sur le déplacement du politique au religieux (le politique allant chercher le religieux) : en se penchant sur le mouvement qui va du religieux au politique, et donc sur l’immixtion du politique dans le religieux, les auteurs rendent compte à la fois de l’autonomie des deux sphères et de leur imbrication.
Cet ouvrage porte sur quatre pays de l’espace anglophone, historiquement marqués par le protestantisme : les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, la République d’Irlande et le Royaume-Uni. Loin de vouloir essentialiser le monde anglophone comme un contre-modèle de la «laïcité à la française», cet ouvrage s’appuie sur la diversité des modèles institutionnels et culturels pour élargir la compréhension des dynamiques politicoreligieuses qui prennent forme dans notre âge séculier.
Les auteurs montrent que le religieux participe à sa propre sécularisation en se désacralisant et que si le politique sécularisé peut se passer du religieux, le religieux, lui, ne semble pouvoir renoncer au politique.
Cet ouvrage porte sur quatre pays de l’espace anglophone, historiquement marqués par le protestantisme : les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, la République d’Irlande et le Royaume-Uni. Loin de vouloir essentialiser le monde anglophone comme un contre-modèle de la «laïcité à la française», cet ouvrage s’appuie sur la diversité des modèles institutionnels et culturels pour élargir la compréhension des dynamiques politicoreligieuses qui prennent forme dans notre âge séculier.
Les auteurs montrent que le religieux participe à sa propre sécularisation en se désacralisant et que si le politique sécularisé peut se passer du religieux, le religieux, lui, ne semble pouvoir renoncer au politique.