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L'apparition de la Covid-19 en Chine, puis dans le reste du monde, a eu et continue à avoir un impact économique désastreux. Si les signes de la reprise des activités se manifestent dans de nombreux pays industrialisés : montée de la croissance, offres d'emploi, confiance des investisseurs, etc., c'est au prix d'énormes sacrifices consentis par les Etats et les banques centrales. La crainte se pointe à nouveau à l'horizon avec la phase 5.
Et les moyens engagés diffèrent d'un pays à l'autre en fonction des capacités des banques et des pouvoirs publics à prendre en charge les effets des chocs encourus. Au Congo Kinshasa, de même que dans de nombreux pays africains, les "ripostes entreprises", tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique, sont restées en dessous des attentes. L'idée de recourir à l'aide aux entreprises et aux ménages n'ayant pas eu d'effets, la BCC (Banque centrale) du Congo s'est résolue à appliquer la politique monétaire libérale et les restrictions des aides au gouvernement.
Mais, les instruments classiques appliqués : contrôle des dépenses, ciblage de l'inflation, manipulation du taux d'intérêt directeur, contrôle de change, vente des devises, etc., n'ont pas produit de résultats. L'originalité de cette étude est de démontrer que dans le contexte de globalisation financière, les pays pauvres et à économie extravertie perdent l'autonomie de leur politique monétaire lorsqu'ils y recourent pour juguler les crises qui surgissent.
Le cas du Congo Kinshasa n'est pas isolé. Les pays africains rencontrent ces mêmes limites.