La politique fiscale au Cameroun depuis les années 1980

Par : Richard Evina Obam

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  • Nombre de pages417
  • PrésentationBroché
  • Poids0.62 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-343-06712-4
  • EAN9782343067124
  • Date de parution01/01/2016
  • CollectionFinances publiques
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierThierry Lambert

Résumé

La fragmentation de la politique fiscale camerounaise depuis les années 80 s'opère dans un environnement caractérisé par une érosion du monopole étatique et une atomisation du processus décisionnel avec en toile de fond, l'extranéité grandissante des problématiques. Ainsi, l'apparente cohésion de la politique fiscale s'étiole avec la dispersion institutionnelle issue du jeu concurrentiel entre l'exécutif et le législatif, pouvoirs constitutionnels supplantés par l'activisme des forces sociales diffuses.
Le "désordre normatif" issu de l'éclatement des instruments de l'ordre juridique s'exacerbe, la codification demeurant lacunaire et non exhaustive. Les choix fiscaux de sortie de crise cèdent la place à une réflexion sur une politique fiscale de développement restituant à l'Etat la plénitude de ses prérogatives. Avec l'avènement de l'économie globalisée, la politique fiscale, produit des processus d'intégration et des réseaux conventionnels, arbore une posture offensive ou défensive de l'Etat même si ce dernier continue de tenir jalousement le gouvernail de la décision fiscale.
C'est l'avènement d'un l'Etat fiscal post-moderne imaginatif, recherchant des solutions adéquates, devant réconcilier les exigences de la ponction fiscale à des fins budgétaires avec l'atteinte des objectifs de développement. C'est un Etat intelligent fédérant les acteurs impliqués dans la construction d'un nouvel ordre fiscal et assumant par sa résilience, l'apolarité d'une politique fiscale cohérente à travers la quête permanente d'une unité conceptuelle du processus décisionnel public
La fragmentation de la politique fiscale camerounaise depuis les années 80 s'opère dans un environnement caractérisé par une érosion du monopole étatique et une atomisation du processus décisionnel avec en toile de fond, l'extranéité grandissante des problématiques. Ainsi, l'apparente cohésion de la politique fiscale s'étiole avec la dispersion institutionnelle issue du jeu concurrentiel entre l'exécutif et le législatif, pouvoirs constitutionnels supplantés par l'activisme des forces sociales diffuses.
Le "désordre normatif" issu de l'éclatement des instruments de l'ordre juridique s'exacerbe, la codification demeurant lacunaire et non exhaustive. Les choix fiscaux de sortie de crise cèdent la place à une réflexion sur une politique fiscale de développement restituant à l'Etat la plénitude de ses prérogatives. Avec l'avènement de l'économie globalisée, la politique fiscale, produit des processus d'intégration et des réseaux conventionnels, arbore une posture offensive ou défensive de l'Etat même si ce dernier continue de tenir jalousement le gouvernail de la décision fiscale.
C'est l'avènement d'un l'Etat fiscal post-moderne imaginatif, recherchant des solutions adéquates, devant réconcilier les exigences de la ponction fiscale à des fins budgétaires avec l'atteinte des objectifs de développement. C'est un Etat intelligent fédérant les acteurs impliqués dans la construction d'un nouvel ordre fiscal et assumant par sa résilience, l'apolarité d'une politique fiscale cohérente à travers la quête permanente d'une unité conceptuelle du processus décisionnel public