La police à l'épreuve des incivilités. La dynamique du désordre
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- Nombre de pages194
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.22 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-296-06559-8
- EAN9782296065598
- Date de parution20/10/2008
- CollectionSciences criminelles
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierMaurice Cusson
Résumé
Le décès accidentel de deux jeunes qui tentaient d'échapper à une interpellation policière a déclenché, lors de l'automne 2005, une flambée de violence urbaine. Durant trois semaines, les forces de l'ordre ont connu des échauffourées et ont parfois essuyé des tirs à balles réelles. Plus de 200 gendarmes et policiers ont été blessés sur les 11 500 hommes déployés. En considérant les 110 000 faits de violence urbaine recensés au cours de l'année 2005, ces émeutes ne représentent en vérité qu'un symptôme.
Elles ne sont ni nouvelles, ni passées. Une police de répression est-elle alors véritablement efficace pour lutter contre ce phénomène ? La réponse est négative. L'utilisation d'une approche exclusivement répressive, visant à arrêter l'auteur d'une infraction, ne permet pas d'apprécier correctement une dynamique de désordre qui agrège, dans l'espace et le temps, des actes d'incivilité et de forte gravité pénale.
Les stratégies policières et sociales sont dès lors inadaptées. L'étude de la théorie des " vitres cassées " et des récentes évolutions des modèles policiers (notamment au Canada et aux Etats-Unis) invite à effectuer de profonds changements. La France devrait ainsi opter pour une police de " résolution de problèmes ".
Elles ne sont ni nouvelles, ni passées. Une police de répression est-elle alors véritablement efficace pour lutter contre ce phénomène ? La réponse est négative. L'utilisation d'une approche exclusivement répressive, visant à arrêter l'auteur d'une infraction, ne permet pas d'apprécier correctement une dynamique de désordre qui agrège, dans l'espace et le temps, des actes d'incivilité et de forte gravité pénale.
Les stratégies policières et sociales sont dès lors inadaptées. L'étude de la théorie des " vitres cassées " et des récentes évolutions des modèles policiers (notamment au Canada et aux Etats-Unis) invite à effectuer de profonds changements. La France devrait ainsi opter pour une police de " résolution de problèmes ".
Le décès accidentel de deux jeunes qui tentaient d'échapper à une interpellation policière a déclenché, lors de l'automne 2005, une flambée de violence urbaine. Durant trois semaines, les forces de l'ordre ont connu des échauffourées et ont parfois essuyé des tirs à balles réelles. Plus de 200 gendarmes et policiers ont été blessés sur les 11 500 hommes déployés. En considérant les 110 000 faits de violence urbaine recensés au cours de l'année 2005, ces émeutes ne représentent en vérité qu'un symptôme.
Elles ne sont ni nouvelles, ni passées. Une police de répression est-elle alors véritablement efficace pour lutter contre ce phénomène ? La réponse est négative. L'utilisation d'une approche exclusivement répressive, visant à arrêter l'auteur d'une infraction, ne permet pas d'apprécier correctement une dynamique de désordre qui agrège, dans l'espace et le temps, des actes d'incivilité et de forte gravité pénale.
Les stratégies policières et sociales sont dès lors inadaptées. L'étude de la théorie des " vitres cassées " et des récentes évolutions des modèles policiers (notamment au Canada et aux Etats-Unis) invite à effectuer de profonds changements. La France devrait ainsi opter pour une police de " résolution de problèmes ".
Elles ne sont ni nouvelles, ni passées. Une police de répression est-elle alors véritablement efficace pour lutter contre ce phénomène ? La réponse est négative. L'utilisation d'une approche exclusivement répressive, visant à arrêter l'auteur d'une infraction, ne permet pas d'apprécier correctement une dynamique de désordre qui agrège, dans l'espace et le temps, des actes d'incivilité et de forte gravité pénale.
Les stratégies policières et sociales sont dès lors inadaptées. L'étude de la théorie des " vitres cassées " et des récentes évolutions des modèles policiers (notamment au Canada et aux Etats-Unis) invite à effectuer de profonds changements. La France devrait ainsi opter pour une police de " résolution de problèmes ".