La place de la parole de l'enfant. Entre vérités et responsabilités

Par : Pierre Collart, Jehanne Sosson
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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.34 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-87209-880-4
  • EAN9782872098804
  • Date de parution22/11/2007
  • CollectionFamille, couple, sexualité
  • ÉditeurAcademia (Editions)

Résumé

La fin du XXe siècle s'est caractérisée par la consécration des droits de l'enfant. On lui reconnaît désormais le droit de s'exprimer et l'on accorde à sa parole une place importante, y compris dans la recherche et la protection de la vérité en matière d'abus sexuels. Pourtant, sa parole produit une vérité qui ne doit ou ne peut nécessairement constituer la vérité judiciaire, comme une récente affaire française l'a montré.
En lui accordant ce droit à la parole, dans différents domaines de la vie familiale, voire sociale et dans les affaires judiciaires, quelle responsabilité lui confère-t-on ? . Si, pour le droit, il ne peut être tenu pour responsable, même s'il se trompe, ne le responsabilise-t-on pas néanmoins, ou pas trop, en fonctionnant ainsi ? La logique juridique de non-responsabilité de l'enfant s'accorde-t-elle avec la réalité familiale ou avec le vécu psychologique des différents acteurs concernés ?
La fin du XXe siècle s'est caractérisée par la consécration des droits de l'enfant. On lui reconnaît désormais le droit de s'exprimer et l'on accorde à sa parole une place importante, y compris dans la recherche et la protection de la vérité en matière d'abus sexuels. Pourtant, sa parole produit une vérité qui ne doit ou ne peut nécessairement constituer la vérité judiciaire, comme une récente affaire française l'a montré.
En lui accordant ce droit à la parole, dans différents domaines de la vie familiale, voire sociale et dans les affaires judiciaires, quelle responsabilité lui confère-t-on ? . Si, pour le droit, il ne peut être tenu pour responsable, même s'il se trompe, ne le responsabilise-t-on pas néanmoins, ou pas trop, en fonctionnant ainsi ? La logique juridique de non-responsabilité de l'enfant s'accorde-t-elle avec la réalité familiale ou avec le vécu psychologique des différents acteurs concernés ?