La photo n'est pas sensible. A partir de l'oeuvre de Pierre Molinier

Par : Vincent Labaume
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages53
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-35527-110-6
  • EAN9782355271106
  • Date de parution12/09/2013
  • CollectionFiction à l'oeuvre
  • ÉditeurConfluences (éditions)

Résumé

"J'arrivai ainsi sans m'apercevoir nulle part au café du rendez-vous. L'individu m'y attendait déjà, raide comme une figure de cire, arborant un faciès vide de pure identité. Je lui lançai un courtois mais peu sonore "Bonjour..." auquel il répondit par un simple clignement d'oeil, somme toute assez vulgaire, et j'attrapai sans plus de phrase le dossier de la chaise située en vis-à-vis. Mais la force de mon bras m'ayant quelque peu échappé, la chaise se retrouva placée beaucoup trop en arrière pour que je puisse m'y asseoir et mon corps, entraîné par son poids dans le mouvement d'accroupissement amorcé, s'étala brutalement sur la terrasse les quatre fers en l'air.
Tentant de surmonter la gêne que me causait cette arrivée ridicule, je parvins tant bien que mal à me rétablir dans une posture acceptable et affrontai le regard resté morne et inébranlable de mon interlocuteur. "Ça va pas être de la tarte !" me dis-je alors en moi-même, tout en souriant exagérément..."
"J'arrivai ainsi sans m'apercevoir nulle part au café du rendez-vous. L'individu m'y attendait déjà, raide comme une figure de cire, arborant un faciès vide de pure identité. Je lui lançai un courtois mais peu sonore "Bonjour..." auquel il répondit par un simple clignement d'oeil, somme toute assez vulgaire, et j'attrapai sans plus de phrase le dossier de la chaise située en vis-à-vis. Mais la force de mon bras m'ayant quelque peu échappé, la chaise se retrouva placée beaucoup trop en arrière pour que je puisse m'y asseoir et mon corps, entraîné par son poids dans le mouvement d'accroupissement amorcé, s'étala brutalement sur la terrasse les quatre fers en l'air.
Tentant de surmonter la gêne que me causait cette arrivée ridicule, je parvins tant bien que mal à me rétablir dans une posture acceptable et affrontai le regard resté morne et inébranlable de mon interlocuteur. "Ça va pas être de la tarte !" me dis-je alors en moi-même, tout en souriant exagérément..."