La philosophie des actes de langage.. La doublure mentale et l'ordinaire des langues

Par : Michael Soubbotnik

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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions15,1 cm × 21,8 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-13-051511-8
  • EAN9782130515111
  • Date de parution01/06/2001
  • CollectionSciences, modernités, philo
  • ÉditeurPUF

Résumé

En voyant dans la théorie des actes de langage un développement rigoureux des dernières hypothèses formulées par Austin, on occulte le lien étroit qui unit, chez Searle, une philosophie psychologisante de l'esprit et une théorie sémantique générale englobant les actes illocutoires. Une telle philosophie du langage se détourne de " l'ordinaire des langues " qui constitue l'objet des sciences du langage et auquel Austin invitait les philosophes à retourner. La philosophie dite du " langage ordinaire " reposait sur le refus du psychologisme et des mythologies de la " signification " comme sur l'attention permanente aux langues dans leur empiricité. A travers l'analyse critique des concepts de " règle constitutive ", de " conditions de satisfaction ", de la supposition d'une sorte de " doublure mentale " des actes illocutoires, de la distinction entre " force " et " contenu propositionnel " et, enfin, du statut conféré à la formalisation, on s'efforce ici de montrer que la philosophie des actes de langage est bien loin de répondre. comme elle le prétend, aux questions soulevées par Wittgenstein et par Austin. Adoptant le point de vue de la " philosophie du langage ordinaire ", le présent ouvrage plaide en faveur d'une confrontation explicite de cette dernière aux problèmes et aux analyses proposés par une linguistique de l'énonciation.
En voyant dans la théorie des actes de langage un développement rigoureux des dernières hypothèses formulées par Austin, on occulte le lien étroit qui unit, chez Searle, une philosophie psychologisante de l'esprit et une théorie sémantique générale englobant les actes illocutoires. Une telle philosophie du langage se détourne de " l'ordinaire des langues " qui constitue l'objet des sciences du langage et auquel Austin invitait les philosophes à retourner. La philosophie dite du " langage ordinaire " reposait sur le refus du psychologisme et des mythologies de la " signification " comme sur l'attention permanente aux langues dans leur empiricité. A travers l'analyse critique des concepts de " règle constitutive ", de " conditions de satisfaction ", de la supposition d'une sorte de " doublure mentale " des actes illocutoires, de la distinction entre " force " et " contenu propositionnel " et, enfin, du statut conféré à la formalisation, on s'efforce ici de montrer que la philosophie des actes de langage est bien loin de répondre. comme elle le prétend, aux questions soulevées par Wittgenstein et par Austin. Adoptant le point de vue de la " philosophie du langage ordinaire ", le présent ouvrage plaide en faveur d'une confrontation explicite de cette dernière aux problèmes et aux analyses proposés par une linguistique de l'énonciation.
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Caroline Trotot, Michael Soubbotnik
22,00 €