Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La haine de la couleur, la peur de la perversion ou de la contamination par la couleur s'inscrivent au cœur de la culture occidentale depuis l'Antiquité....
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La haine de la couleur, la peur de la perversion ou de la contamination par la couleur s'inscrivent au cœur de la culture occidentale depuis l'Antiquité. Cela transparaît dans les nombreuses tentatives visant à éliminer la couleur des arts plastiques, de la littérature et de l'architecture, soit en l'assimilant à un "corps étranger" - oriental, féminin, infantile, vulgaire, pathologique -, soit en la reléguant au domaine du superficiel, du superflu ou du cosmétique. Dans son essai, David Batchelor - artiste, écrivain et directeur d'études au Royal College of Art de Londres - analyse l'histoire de la "chromophobie" et ce qui se cache derrière ce phénomène depuis ses origines, au travers d'exemples empruntés à la littérature, à l'architecture et au cinéma. En explorant des thèmes aussi variés que La Baleine blanche de Melville, Le Voyage d'Orient de Le Corbusier, Le Magicien d'Oz ou des expériences d'artistes contemporains, l'auteur montre comment la couleur s'inscrit, par défaut, dans l'imaginaire culturel occidental.