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La Peau morte. Cécile : La rivière, c'est la rivière. Il y a toujours les truites, le rocher, l'échelle de corde pour y grimper, rien n'a changé, Julien, c'est toi qui as changé. Julien, parti faire ses études, rentre une journée au village natal. Les vieilles personnes vieillissent, les jeunes se prélassent sur la roche noire surplombant la rivière. Tout semble immobile sous le soleil qui chauffe, mais l'équilibre est précaire.
La Rivière. Qu'y a-t-il de l'autre côté de la rivière ? Karen, Alice et le Joueur de flûte s'y aventurent, mais la rivière résiste dangereusement. Leurs trois destins s'entremêlent en trois courtes pièces, libres réécritures des Souliers rouges d'Andersen, d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll et du Joueur de Flûte de Hamelin des frères Grimm. Dans ces deux pièces aux modalités très différentes — l'une empruntant au réalisme, l'autre au conte —, la rivière, opaque ou miroitante, frontière ou passage, paraît bouleverser l'appartenance de l'individu au groupe.