La peau du ciel - Récit - Grand Format

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Nadèjda Garrel - La peau du ciel - Récit.
Le livre de Nadèjda Garrel est un fascinant enchaînement de cauchemars. La "scène primitive" demeure en filigrane de toutes les pages, comme un reflet... Lire la suite
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Résumé

Le livre de Nadèjda Garrel est un fascinant enchaînement de cauchemars. La "scène primitive" demeure en filigrane de toutes les pages, comme un reflet brouillé, dans une eau noire, au crépuscule. Une enfant assiste, terrorisée, à l'arrestation par l'ennemi d'un adulte - son père. C'est ce qui se répercute en échos, en ricochets de souffrance, en longues harmoniques, dans La peau du ciel, sur fond de bombardements, de pas bottés et cadencés, d'arrestations, fuites - épisodes oniriques et angoissés-angoissants, où la réalité brutale et le rêve noir se confondent.
Nadèjda Garrel restitue l'atmosphère trouble et menaçante de la guerre, la lumière glauque de l'Occupation, à travers les yeux de cette enfant qu'elle a su ne pas laisser en chemin. Les rats et l'enfant noyé, les fleurs qu'on entend pousser la nuit et l'étrangleur spectral, les rafles et l'étoile jaune marqueront à jamais la fillette, mais les enfants restent des enfants qui, dans les interstices de l'horreur, se reprennent à rêver, sourire, jouer.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/12/1994
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-073958-9
  • EAN
    9782070739585
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    132 pages
  • Poids
    0.179 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 20,5 cm × 1,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Nadèjda Garrel

Nadèjda Garrel est née en 1939, à Paris où elle a passé toute sa vie. Enfant rebelle, elle s’est livrée très tôt à l’imaginaire, cultivant l’art d’inventer et de raconter des histoires pour ses camarades de jeux. Elle a fait de la danse, du théâtre, des travaux pour survivre et a publié très tôt deux romans. De retour d’un séjour en Amérique du Sud, en 1978, elle publie pour la première fois un recueil de récits pour la jeunesse : «Au pays du grand condor».
Ce livre obtient de nombreux prix et la consacre comme un auteur important de littérature pour la jeunesse. Avec ce recueil de contes, elle accède enfin à sa propre écriture, abolissant les frontières entre le réel et l’imaginaire. Cette liberté obstinée, mais aussi l’ombre tragique de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, se retrouvent dans tous ses romans et nouvelles, qui s’adressent indifféremment aux adolescents et aux adultes et font résonner la voix de l’enfance, cette voix qui sait et dit le monde sans le comprendre.
Nadèjda Garrel détestait la bêtise, l’injustice, la haine, la guerre. Elle comparait son travail d’écriture à celui d’un funambule. Tout ce qu’elle a tenté de faire l’a toujours ramenée à l’écriture, rien qu’à l’écriture. Elle est décédée d’un cancer le 20 août 2003. «Quand je suis venue au monde, le monde était devenu fou. Ma mère était française, née à Paris, du côté de la rue Francour, mon père était naturalisé français, né à Galatz, en Roumanie, d’une famille juive venue de Lituanie, de Russie et de Pologne.
Tous deux étaient jeunes, beaux et s’aimaient à la folie. Nous habitions le mauvais 16e, entre Renault et Citroën. Autour de nous, les immeubles s’effondraient comme des châteaux de cartes. Mon père n’était pas religieux. Quand j’ai su qu’il devait porter l’étoile jaune, je l’ai vécu comme la désignation d’une incompréhensible infamie. Il a été arrêté au mois de juillet 1944 par Aloïs Brunner lui-même et de jeunes miliciens français.
J’ai échappé à l’arrestation par miracle. Il a fait partie du dernier convoi de Drancy à Auschwitz ; je suppose que, malgré sa jeunesse, il a été gazé dès l’arrivée. Ma mère me parlait de lui, mais de là où il était mort jamais. J’ai dû découvrir toute seule l’horreur de l’extermination, en écoutant ce qui se disait autour de moi, en regardant les couvertures des journaux, les actualités, puis plus tard, en lisant des livres, sans jamais en parler à personne...»

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