Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet essai, bien qu'il prenne en considération l'ensemble des Mémoires et cherche à en donner une idée générale assez complète, n'est en rien un...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Cet essai, bien qu'il prenne en considération l'ensemble des Mémoires et cherche à en donner une idée générale assez complète, n'est en rien un ouvrage savant sur Saint-Simon. Son ambition serait plutôt de retisonner une œuvre qui a le douteux privilège d'être connue, pour l'essentiel, de par la grâce des " morceaux choisis " ou à travers le prisme des réactions que la personnalité de l'auteur de cette œuvre a suscitées, la plupart épidermiques. Il en va donc d'abord d'un retour au texte, et même d'un retour à sa lettre. Mais c'est avant tout une traversée qui est ici proposée, avec ses raccourcis et ses rêveries, l'aventure d'une lecture répondant à l'appel que fait entendre l'aventure d'une écriture, avec ce que cela suppose de subjectivité et de hasard. Ce Saint-Simon-là apparaîtra ainsi moins sournois sans doute que son portrait habituel, et plus " nietzschéen "... Les Mémoires, cependant, monument de notre littérature en dépit de leur statut marginal, se trouvent au cœur d'importants enjeux qui ne doivent rien à des préférences personnelles. C'est l'un de ces enjeux qui constitue le fil conducteur de la lecture proposée ici : la question de l'insinuation du romanesque dans un bâtiment qui a priori n'était pas fait pour le recevoir. Mais, par le fait, se trouve aussi touchée la question des rapports de l'action à la parole ainsi que ceux qui s'instaurent entre la Loi et le Récit. Saint-Simon peut constituer une bonne introduction à une réflexion sur le style entendu dans toutes ses dimensions, et invite à s'interroger sur ceux-là qui, parce qu'ils ne cherchent pas (dans le cas du duc, la littérature), trouvent. Mais, au fait, que trouvent-ils ?