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  • Nombre de pages241
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-36308-073-8
  • EAN9782363080738
  • Date de parution05/02/2015
  • CollectionArléa-Poche
  • ÉditeurArléa

Résumé

A la suite d'une révélation qui la bouleverse, Laurence Emmanuel comprend que sa vie est peut-être moins simple qu'elle ne le pensait. Elle décide d'en apprendre davantage sur le passé de ses parents. Très vite, ses recherches l'amènent sur la piste d'un militant d'extrême gauche, Guillermo Zorgen, qui a défrayé la chronique dans les années 70 avant de sombrer dans l'oubli. Qui était cet homme ? Un idéaliste dans une époque troublée ou un dangereux pyromane ? Et surtout : quels liens entretenait-il avec les parents de Laurence ? Au fil des témoignages, des documents, émerge le portrait contrasté d'un être énigmatique, qui a, comme une partie de sa génération, choisi d'exister par le combat.
Mais au-delà, la quête de Laurence va surtout révéler les formes ardentes, et parfois destructrices, de la passion.
A la suite d'une révélation qui la bouleverse, Laurence Emmanuel comprend que sa vie est peut-être moins simple qu'elle ne le pensait. Elle décide d'en apprendre davantage sur le passé de ses parents. Très vite, ses recherches l'amènent sur la piste d'un militant d'extrême gauche, Guillermo Zorgen, qui a défrayé la chronique dans les années 70 avant de sombrer dans l'oubli. Qui était cet homme ? Un idéaliste dans une époque troublée ou un dangereux pyromane ? Et surtout : quels liens entretenait-il avec les parents de Laurence ? Au fil des témoignages, des documents, émerge le portrait contrasté d'un être énigmatique, qui a, comme une partie de sa génération, choisi d'exister par le combat.
Mais au-delà, la quête de Laurence va surtout révéler les formes ardentes, et parfois destructrices, de la passion.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Brûlures de la passion
Secrets bien enfouis, famille, quête identitaire, recherches, douleurs du secret. Hélène Gestern nous embrigade dans une nouvelle quête, une nouvelle enquête sur les secrets familiaux. Embrigade est bien le mot car nous nous retrouvons au milieu d’un groupuscule d’extrême-gauche des années 70. A+ et B-, deux groupes sanguin incompatibles et Laurence découvre brutalement qu’elle n’est pas la fille de son père. Petit à petit, mais inexorablement, elle va à la pêche aux informations. Spécialiste de l’histoire du papier, son métier, ses relations vont lui permettre d’avancer et de découvrir Guillermo Zorgen, activiste d’extrême-gauche. Son père ? « Au fond, j’avais envie d’être née de cette liaison qui avait eu l’intensité des grandes amours, de prolonger un être lumineux mort trop tôt. » Mais on ne remue pas un tel passé sans risques « Je vous donne un conseil amical : ne remuez pas ce passé-là, il est noir comme la suie. Vous risquez de vous salir, jeune fille ». Hélène Gestern introduit des extraits de journaux, des poésies, des lettres pour mieux appuyer les recherches de Laurence, donner plus d’épaisseur à Guillermo Zorgen, à son action, aux relations amoureuses entre cet homme et sa mère. L’engagement aussi bien amoureux que politique est extrême (ce qui est normal pour un groupuscule politique de cet acabit). L’emprise de Zorgen sur ses troupes est très forte « on a suivi comme des moutons ». La passion entre Guillermo et Sonia intense « Toi et moi on s’aimait, mais ne savait que se faire du mal ». L’amour de Jacques pour Laurence. Tout ceci donne de l’épaisseur, du corps au livre d’Hélène Gestern. Laurence avance lentement dans ce tunnel. A un moment elle dit : « Je ne voulais plus savoir, mais comprendre, ce qui n’avait rien à voir ». Elle s’attarde beaucoup sur Zorgen, pivot de ses recherches : « Au fond, j’avais envie d’être née de cette liaison qui avait eu l’intensité des grands amours, de prolonger un être lumineux mort trop tôt. ». Ce plongeon dans le passé remet en mémoire cette époque post-soixanthuitarde où Action Directe (France), la Bande à Baader (Allemagne), les Brigades Rouges (Italie) faisaient régner une certaine terreur ; où le désir de « tutoyer la mort, la frôler d'aussi près que possible, dans l'espoir de la rencontrer.», celui de tout renverser ; où l’Etat agit en sous-main (les choses ont-elle changé ?) Un livre sur la passion et ses dégâts ; Un livre sur la renaissance, la reconstruction. Autant il semble que Laurence Emmanuel semble ne plus contrôler la situation, autant Hélène Gestern la maîtrise avec une narration ciselée, précise. « Eux sur la photo » est un roman épistolaire, ici il y a de la « chair ». un livre que j’ai beaucoup apprécié.
Secrets bien enfouis, famille, quête identitaire, recherches, douleurs du secret. Hélène Gestern nous embrigade dans une nouvelle quête, une nouvelle enquête sur les secrets familiaux. Embrigade est bien le mot car nous nous retrouvons au milieu d’un groupuscule d’extrême-gauche des années 70. A+ et B-, deux groupes sanguin incompatibles et Laurence découvre brutalement qu’elle n’est pas la fille de son père. Petit à petit, mais inexorablement, elle va à la pêche aux informations. Spécialiste de l’histoire du papier, son métier, ses relations vont lui permettre d’avancer et de découvrir Guillermo Zorgen, activiste d’extrême-gauche. Son père ? « Au fond, j’avais envie d’être née de cette liaison qui avait eu l’intensité des grandes amours, de prolonger un être lumineux mort trop tôt. » Mais on ne remue pas un tel passé sans risques « Je vous donne un conseil amical : ne remuez pas ce passé-là, il est noir comme la suie. Vous risquez de vous salir, jeune fille ». Hélène Gestern introduit des extraits de journaux, des poésies, des lettres pour mieux appuyer les recherches de Laurence, donner plus d’épaisseur à Guillermo Zorgen, à son action, aux relations amoureuses entre cet homme et sa mère. L’engagement aussi bien amoureux que politique est extrême (ce qui est normal pour un groupuscule politique de cet acabit). L’emprise de Zorgen sur ses troupes est très forte « on a suivi comme des moutons ». La passion entre Guillermo et Sonia intense « Toi et moi on s’aimait, mais ne savait que se faire du mal ». L’amour de Jacques pour Laurence. Tout ceci donne de l’épaisseur, du corps au livre d’Hélène Gestern. Laurence avance lentement dans ce tunnel. A un moment elle dit : « Je ne voulais plus savoir, mais comprendre, ce qui n’avait rien à voir ». Elle s’attarde beaucoup sur Zorgen, pivot de ses recherches : « Au fond, j’avais envie d’être née de cette liaison qui avait eu l’intensité des grands amours, de prolonger un être lumineux mort trop tôt. ». Ce plongeon dans le passé remet en mémoire cette époque post-soixanthuitarde où Action Directe (France), la Bande à Baader (Allemagne), les Brigades Rouges (Italie) faisaient régner une certaine terreur ; où le désir de « tutoyer la mort, la frôler d'aussi près que possible, dans l'espoir de la rencontrer.», celui de tout renverser ; où l’Etat agit en sous-main (les choses ont-elle changé ?) Un livre sur la passion et ses dégâts ; Un livre sur la renaissance, la reconstruction. Autant il semble que Laurence Emmanuel semble ne plus contrôler la situation, autant Hélène Gestern la maîtrise avec une narration ciselée, précise. « Eux sur la photo » est un roman épistolaire, ici il y a de la « chair ». un livre que j’ai beaucoup apprécié.
  • Passionnant
Secrets de famille
C'est par hasard, et sur le tard, que Laurence apprend que celui qui l'a élevée n'est pas son père biologique. Cette révélation mûrit pendant un an avant que, à la faveur d'une absence de ses parents, elle fouille les boîtes que sa mère accumule depuis que sa santé décline. C'est ainsi qu'elle trouve des lettres de Guillermo Zorgen, un militant d'extrême-gauche décédé aujourd'hui mais qui a fait parler de lui dans les années 70. Au fil de ses recherches, Laurence découvre un homme passionné et charismatique qui a provoqué autant d'amour que de haine. En même temps, elle appréhende la jeunesse de ses parents dont elle ignorait tout. Son père lui demande d'arrêter cette enquête mais il est trop tard, Laurence a désormais besoin de savoir qui elle est et qui était son père. Des lettres, de rares photos, des témoignages réticents, des articles de journaux, voilà le peu de choses dont dispose Laurence pour remonter le temps et explorer le passé trouble de ses parents. Malgré eux et malgré les menaces, elle persiste dans sa quête d'identité. Mais ces secrets de famille ne sont que le prétexte dont se sert l'auteure pour nous emmener dans la France d'après mai 68 quand, une fois le calme revenu et la majorité remise dans le droit chemin, certains n'ont pas voulu abandonner leurs idéaux et sont entrés dans la clandestinité. Radicaux et extrémistes, ces groupuscules ont semé la terreur dans toute l'Europe, Brigades rouges en Italie, Bande à Baader en Allemagne et Action directe en France. Attentats, enlèvements, assassinats étaient leurs armes pour faire trembler la bourgeoisie capitaliste. C'est dans cette histoire récente que s'inscrit La part du feu, mettant en scène le fictif Mouvement pour la lutte clandestine et son leader Guillermo Zorgen. En suivant sa trace, Laurence, son héroïne, nous fait voir de l'intérieur le fonctionnement rigide de ces mouvements à tendance marxiste dont les membres sacrifiaient tout à la Cause. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le texte d'Hélène GESTERN n'est pas un traité politique! C'est surtout un roman sur les passions de la jeunesse, qu'elles soient politiques ou amoureuses, sur les excès, sur les engagements, ceux qu'on renie ou qu'on suit jusqu'au bout, jusqu'à l'absurde. De belles pages pleines d'émotion pour une histoire familiale qui s'inscrit dans un contexte historique récent peu évoqué en littérature. Une très belle découverte d'une auteure à suivre.
C'est par hasard, et sur le tard, que Laurence apprend que celui qui l'a élevée n'est pas son père biologique. Cette révélation mûrit pendant un an avant que, à la faveur d'une absence de ses parents, elle fouille les boîtes que sa mère accumule depuis que sa santé décline. C'est ainsi qu'elle trouve des lettres de Guillermo Zorgen, un militant d'extrême-gauche décédé aujourd'hui mais qui a fait parler de lui dans les années 70. Au fil de ses recherches, Laurence découvre un homme passionné et charismatique qui a provoqué autant d'amour que de haine. En même temps, elle appréhende la jeunesse de ses parents dont elle ignorait tout. Son père lui demande d'arrêter cette enquête mais il est trop tard, Laurence a désormais besoin de savoir qui elle est et qui était son père. Des lettres, de rares photos, des témoignages réticents, des articles de journaux, voilà le peu de choses dont dispose Laurence pour remonter le temps et explorer le passé trouble de ses parents. Malgré eux et malgré les menaces, elle persiste dans sa quête d'identité. Mais ces secrets de famille ne sont que le prétexte dont se sert l'auteure pour nous emmener dans la France d'après mai 68 quand, une fois le calme revenu et la majorité remise dans le droit chemin, certains n'ont pas voulu abandonner leurs idéaux et sont entrés dans la clandestinité. Radicaux et extrémistes, ces groupuscules ont semé la terreur dans toute l'Europe, Brigades rouges en Italie, Bande à Baader en Allemagne et Action directe en France. Attentats, enlèvements, assassinats étaient leurs armes pour faire trembler la bourgeoisie capitaliste. C'est dans cette histoire récente que s'inscrit La part du feu, mettant en scène le fictif Mouvement pour la lutte clandestine et son leader Guillermo Zorgen. En suivant sa trace, Laurence, son héroïne, nous fait voir de l'intérieur le fonctionnement rigide de ces mouvements à tendance marxiste dont les membres sacrifiaient tout à la Cause. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le texte d'Hélène GESTERN n'est pas un traité politique! C'est surtout un roman sur les passions de la jeunesse, qu'elles soient politiques ou amoureuses, sur les excès, sur les engagements, ceux qu'on renie ou qu'on suit jusqu'au bout, jusqu'à l'absurde. De belles pages pleines d'émotion pour une histoire familiale qui s'inscrit dans un contexte historique récent peu évoqué en littérature. Une très belle découverte d'une auteure à suivre.
"Eux sur la photo"
J'ai découvert l'auteur avec Eux sur la photo. Je me suis donc précipitée sur le second roman de cet écrivain au style simple et juste. D'une histoire de famille, l'auteur nous entraîne sur une enquête passionnante à la recherche d'un potentiel père biologique. Suite à une révélation de Jacques, celui qu'elle croyait être son père, Laurence va fouiller dans les archives de Cécile, sa mère. A partir de lettres, d'extraits de journaux, elle enquête sur un ancien militant d'extrême gauche, Guillermo Zorgen. Avec l'aide d'un journaliste et d'anciens membres de ce mouvement politique, elle découvrira petit à petit le caractère ambigu du personnage. Guillermo est un homme charismatique, engagé qui livre un combat contre les riches politiques corrompus, allant jusqu'à incendier leurs biens. Pour de nombreux jeunes gens et jeunes femmes des années 70, il devient une figure emblématique qu'ils vont suivre aveuglément. Mais il y a de nombreuses zones d'ombre dans la vie de ce personnage et dans les circonstances de sa mort. C'est bien sûr ce qui nous tient en haleine dans l'enquête de Laurence. Elle meurt d'envie de savoir qui est Guillermo et qui est cette jeune Sonia qu'il a tant aimée et surtout connaître les circonstances de sa mort. Cette enquête personnelle devient une histoire plus globale sur l'engagement politique et la passion amoureuse. Le style est clair et fluide. L'auteur intercale des lettres ou extraits de journaux dans son récit, lui donnant ainsi une grande véracité. Si l'enquête donne le rythme au récit, les sentiments des personnages ajoutent une dimension humaine et sentimentale à l'histoire. Une fois de plus, Hélène Gestern parvient à partir de documents retrouvés à construire une histoire passionnante autour de personnages attachants.
J'ai découvert l'auteur avec Eux sur la photo. Je me suis donc précipitée sur le second roman de cet écrivain au style simple et juste. D'une histoire de famille, l'auteur nous entraîne sur une enquête passionnante à la recherche d'un potentiel père biologique. Suite à une révélation de Jacques, celui qu'elle croyait être son père, Laurence va fouiller dans les archives de Cécile, sa mère. A partir de lettres, d'extraits de journaux, elle enquête sur un ancien militant d'extrême gauche, Guillermo Zorgen. Avec l'aide d'un journaliste et d'anciens membres de ce mouvement politique, elle découvrira petit à petit le caractère ambigu du personnage. Guillermo est un homme charismatique, engagé qui livre un combat contre les riches politiques corrompus, allant jusqu'à incendier leurs biens. Pour de nombreux jeunes gens et jeunes femmes des années 70, il devient une figure emblématique qu'ils vont suivre aveuglément. Mais il y a de nombreuses zones d'ombre dans la vie de ce personnage et dans les circonstances de sa mort. C'est bien sûr ce qui nous tient en haleine dans l'enquête de Laurence. Elle meurt d'envie de savoir qui est Guillermo et qui est cette jeune Sonia qu'il a tant aimée et surtout connaître les circonstances de sa mort. Cette enquête personnelle devient une histoire plus globale sur l'engagement politique et la passion amoureuse. Le style est clair et fluide. L'auteur intercale des lettres ou extraits de journaux dans son récit, lui donnant ainsi une grande véracité. Si l'enquête donne le rythme au récit, les sentiments des personnages ajoutent une dimension humaine et sentimentale à l'histoire. Une fois de plus, Hélène Gestern parvient à partir de documents retrouvés à construire une histoire passionnante autour de personnages attachants.
  • Passionnant
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