La parole est au silence

Par : Thierry Desseux
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions12,7 cm × 20,1 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-86253-930-0
  • EAN9782862539300
  • Date de parution09/09/2021
  • CollectionRomans
  • ÉditeurBonneton (Christine)

Résumé

Un huis clos infernal, une enfance maltraitée, le destin estropié d'une fillette de cinq ans : voici raconté le quotidien d'une orpheline, non seulement haïe par sa belle-mère au sein d'une famille recomposée, mais chaque jour déshumanisée davantage par la dragonne aux "yeux figés", machiavélique et sadique. Un drame qui se déroule sur six années. Ceux qui savent choisissent pourtant de se taire, le père comme les autres...
Un récit brut, une écriture dépouillée : le malheur rendu anonyme. Ce conte tragique pourrait être celui de n'importe quel autre innocent, en n'importe quel endroit, à n'importe quelle époque. Alors qu'aucun enfant, parla faute du silence des adultes, ne mérite d'être quiconque. Une histoire presque ordinaire, celle d'un huis clos en enfer.
Un huis clos infernal, une enfance maltraitée, le destin estropié d'une fillette de cinq ans : voici raconté le quotidien d'une orpheline, non seulement haïe par sa belle-mère au sein d'une famille recomposée, mais chaque jour déshumanisée davantage par la dragonne aux "yeux figés", machiavélique et sadique. Un drame qui se déroule sur six années. Ceux qui savent choisissent pourtant de se taire, le père comme les autres...
Un récit brut, une écriture dépouillée : le malheur rendu anonyme. Ce conte tragique pourrait être celui de n'importe quel autre innocent, en n'importe quel endroit, à n'importe quelle époque. Alors qu'aucun enfant, parla faute du silence des adultes, ne mérite d'être quiconque. Une histoire presque ordinaire, celle d'un huis clos en enfer.

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La spirale du silence
Le petit garçon a cinq ans, la petite fille a le même âge. Ses parents à lui ont divorcé ; quant à elle, sa maman est décédée. Lorsque sa mère à lui et son père à elle se marient, ils deviennent une famille. Sur une photo, on les voit tous les quatre ; ils sourient. Cette photo représente le bonheur de cette famille recomposée. Elle est la seule trace de cette promesse de vie heureuse. Très vite, les sourires ont disparu, la maltraitance a commencé. Insidieusement, au départ, puis, de plus en plus visible. Hélas, pas assez pour que l’entourage réagisse. Même lorsque les signes sont devenus éclatants, que certaines personnes ont enlevé le voile de l’aveuglement, l’espoir que cela s’arrête enfin a été ôté par des décisions à l’encontre de l’enfant. Protéger les adultes avant les petits, c’est le choix qui a été fait. Le choix du silence. Pendant six ans, la petite fille est la victime de sa belle-mère. Au début, ce sont des humiliations, la perte d’identité, l’interdiction d’être heureuse, puis l’imagination de la marâtre conçoit des stratagèmes pour assouvir ses envies de sadisme, de haine et de violence. Les contacts avec une partie de la famille sont rompus, la mère agit ainsi en toute impunité. Le père travaille de nuit, aussi, la journée, il dort. Il ne voit pas (ne veut pas voir) ce que sa fille subit. Le seul témoin est le petit garçon. Il a le même âge que la petite, il comprend que ce n’est pas normal et il lui est douloureux de constater la souffrance de sa soeur. Mais il est un enfant, il ne peut rien faire, juste tenter d’apaiser sa peine. Il est une victime, lui aussi. Le récit relate les évènements. Les faits sont bruts, alourdis du silence qui les entoure. La peine est suggérée par les insultes, les coups, la négligence ; la maltraitance est psychologique, physique et physiologique. L’histoire est racontée par la voix d’un petit, avec des mots d’adulte. Nous comprenons que c’est le frère, devenu grand, qui relate les faits avec sa mémoire et sa perception d’enfant. Les mots sont forts, dénués de fioritures, seul le silence et les œillères les enrobent. Ils m’ont semblé si fidèles à la réalité, que j’ai ressenti un besoin de prendre de la distance. Je me suis aperçue que je me disais ça : « oui, ça s’est passé comme cela. Non, on ne m’a pas fait cela. » Je m’étais tant immergée dans l’histoire que j’avais transposé la mienne sur elle. J’ai aussi pris conscience que les actes maltraitants sont imprimés en nous. Je l’ai compris, quand j’ai réalisé que les évènements qui me faisaient le plus mal, étaient ceux que je n’avais pas subis. J’ai été remuée par ce que ce livre me force à admettre au sujet de mon vécu. La parole est au SILENCE montre la spirale de la maltraitance et de quelle manière le silence lui permet de s’installer. Il dévoile, également, les manquements de ceux qui pourraient l’arrêter. Il dépeint la difficulté des enfants de la révéler. Il dépeint, aussi, la douleur, des autres enfants qui en sont témoins. Ce huis clos familial m’a énormément touchée. Il me paraît essentiel pour alerter l’entourage sur les signes silencieux.
Le petit garçon a cinq ans, la petite fille a le même âge. Ses parents à lui ont divorcé ; quant à elle, sa maman est décédée. Lorsque sa mère à lui et son père à elle se marient, ils deviennent une famille. Sur une photo, on les voit tous les quatre ; ils sourient. Cette photo représente le bonheur de cette famille recomposée. Elle est la seule trace de cette promesse de vie heureuse. Très vite, les sourires ont disparu, la maltraitance a commencé. Insidieusement, au départ, puis, de plus en plus visible. Hélas, pas assez pour que l’entourage réagisse. Même lorsque les signes sont devenus éclatants, que certaines personnes ont enlevé le voile de l’aveuglement, l’espoir que cela s’arrête enfin a été ôté par des décisions à l’encontre de l’enfant. Protéger les adultes avant les petits, c’est le choix qui a été fait. Le choix du silence. Pendant six ans, la petite fille est la victime de sa belle-mère. Au début, ce sont des humiliations, la perte d’identité, l’interdiction d’être heureuse, puis l’imagination de la marâtre conçoit des stratagèmes pour assouvir ses envies de sadisme, de haine et de violence. Les contacts avec une partie de la famille sont rompus, la mère agit ainsi en toute impunité. Le père travaille de nuit, aussi, la journée, il dort. Il ne voit pas (ne veut pas voir) ce que sa fille subit. Le seul témoin est le petit garçon. Il a le même âge que la petite, il comprend que ce n’est pas normal et il lui est douloureux de constater la souffrance de sa soeur. Mais il est un enfant, il ne peut rien faire, juste tenter d’apaiser sa peine. Il est une victime, lui aussi. Le récit relate les évènements. Les faits sont bruts, alourdis du silence qui les entoure. La peine est suggérée par les insultes, les coups, la négligence ; la maltraitance est psychologique, physique et physiologique. L’histoire est racontée par la voix d’un petit, avec des mots d’adulte. Nous comprenons que c’est le frère, devenu grand, qui relate les faits avec sa mémoire et sa perception d’enfant. Les mots sont forts, dénués de fioritures, seul le silence et les œillères les enrobent. Ils m’ont semblé si fidèles à la réalité, que j’ai ressenti un besoin de prendre de la distance. Je me suis aperçue que je me disais ça : « oui, ça s’est passé comme cela. Non, on ne m’a pas fait cela. » Je m’étais tant immergée dans l’histoire que j’avais transposé la mienne sur elle. J’ai aussi pris conscience que les actes maltraitants sont imprimés en nous. Je l’ai compris, quand j’ai réalisé que les évènements qui me faisaient le plus mal, étaient ceux que je n’avais pas subis. J’ai été remuée par ce que ce livre me force à admettre au sujet de mon vécu. La parole est au SILENCE montre la spirale de la maltraitance et de quelle manière le silence lui permet de s’installer. Il dévoile, également, les manquements de ceux qui pourraient l’arrêter. Il dépeint la difficulté des enfants de la révéler. Il dépeint, aussi, la douleur, des autres enfants qui en sont témoins. Ce huis clos familial m’a énormément touchée. Il me paraît essentiel pour alerter l’entourage sur les signes silencieux.
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