La parodie dans la bande dessinée franco-belge. Critique ou esthétisme ?

Par : Pierre Huard

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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • Poids0.424 kg
  • Dimensions15,2 cm × 23,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7605-4504-5
  • EAN9782760545045
  • Date de parution25/08/2016
  • CollectionCulture et publics
  • ÉditeurPU Québec
  • PréfacierRaymond Corriveau
  • PréfacierJason Luckerhoff
  • PréfacierClaude Martin

Résumé

La parodie, qui consiste en une imitation caricaturale d'une oeuvre ou d'une personne, est présente dans la bande dessinée dès les débuts de celle-ci. Elle acquiert néanmoins rapidement un deuxième degré en devenant une parodie de genre quand, notamment, la série Lucky Luke parodie l'épopée western. Elle franchit un troisième degré, au cours des années 1970, quand la bande dessinée se met à se moquer d'elle-même, évoluant en une parodie de bande dessinée de genre ou parodie formelle.
La bande dessinée se réfère alors à elle-même, au risque de devenir moins lisible par le grand public, mais contribue ainsi à sa légitimation en tant qu'art. Pierre Huard étudie ce jeu hypertextuel grâce à une analyse exhaustive appuyée sur la sémiotique visuelle et la critique artistique des oeuvres. Il montre les liens entre un corpus de dix bandes dessinées franco-belges, publiées entre 1952 et 1994 et jugées exemplaires par la critique spécialisée, et un ensemble d'autres oeuvres dont les traits sont imités ou déformés.
Il propose par ailleurs une grille d'analyse très détaillée sur les caractéristiques narratives et visuelles de la bande dessinée, un apport considérable à ce domaine pour lequel l'analyse se fait encore trop rare. Tout comme son objet d'étude, donc, Pierre Huard contribue à sa façon, dans cet ouvrage, à la légitimation du neuvième art.
La parodie, qui consiste en une imitation caricaturale d'une oeuvre ou d'une personne, est présente dans la bande dessinée dès les débuts de celle-ci. Elle acquiert néanmoins rapidement un deuxième degré en devenant une parodie de genre quand, notamment, la série Lucky Luke parodie l'épopée western. Elle franchit un troisième degré, au cours des années 1970, quand la bande dessinée se met à se moquer d'elle-même, évoluant en une parodie de bande dessinée de genre ou parodie formelle.
La bande dessinée se réfère alors à elle-même, au risque de devenir moins lisible par le grand public, mais contribue ainsi à sa légitimation en tant qu'art. Pierre Huard étudie ce jeu hypertextuel grâce à une analyse exhaustive appuyée sur la sémiotique visuelle et la critique artistique des oeuvres. Il montre les liens entre un corpus de dix bandes dessinées franco-belges, publiées entre 1952 et 1994 et jugées exemplaires par la critique spécialisée, et un ensemble d'autres oeuvres dont les traits sont imités ou déformés.
Il propose par ailleurs une grille d'analyse très détaillée sur les caractéristiques narratives et visuelles de la bande dessinée, un apport considérable à ce domaine pour lequel l'analyse se fait encore trop rare. Tout comme son objet d'étude, donc, Pierre Huard contribue à sa façon, dans cet ouvrage, à la légitimation du neuvième art.
Piste 23
Pierre Huard, Pierre Joubert, Michel Menu
E-book
7,99 €
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