La nuit pour apprendre. Le chamanisme nocturne des Yucuna d'Amazonie colombienne

Par : Laurent Fontaine

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-36519-005-3
  • EAN9782365190053
  • Date de parution01/01/2014
  • CollectionAnthropologie de la nuit
  • ÉditeurSociété d'ethnologie

Résumé

Les Yucuna d'Amazonie colombienne disent de la nuit qu'elle est le temps et l'espace qui libèrent les spectres, les démons et les entités nuisibles en quête de proies. C'est pour cela que la nuit n'est pas faite pour dormir, mais pour veiller et écouter l'observation, l'expérience et le savoir enseignés par le chamane. Grâce à tous les sens dont la nuit permet pleinement l'utilisation, la mémoire des paroles rituelles, des mythes, des incantations, peut s'amplifier.
C'est à un parcours des pratiques quotidiennes et des profondeurs de la langue que nous invite ce livre. On y apprend l'origine des heures de repas aussi bien que les prières contre les maladies ; pourquoi le verbe "trancher à la haché" est celui qui décrit le miracle de la lumière dans l'obscurité de la canopée épaisse ; comment on use de la morphologie arawak pour décrire les objets en forme de cône, de sphère, de mollets, de cheveux...
C'est au creux de la langue que Fontaine nous parle de la "poudre d'obscurité", celle qui se répand et qui enferme le monde : la nuit.
Les Yucuna d'Amazonie colombienne disent de la nuit qu'elle est le temps et l'espace qui libèrent les spectres, les démons et les entités nuisibles en quête de proies. C'est pour cela que la nuit n'est pas faite pour dormir, mais pour veiller et écouter l'observation, l'expérience et le savoir enseignés par le chamane. Grâce à tous les sens dont la nuit permet pleinement l'utilisation, la mémoire des paroles rituelles, des mythes, des incantations, peut s'amplifier.
C'est à un parcours des pratiques quotidiennes et des profondeurs de la langue que nous invite ce livre. On y apprend l'origine des heures de repas aussi bien que les prières contre les maladies ; pourquoi le verbe "trancher à la haché" est celui qui décrit le miracle de la lumière dans l'obscurité de la canopée épaisse ; comment on use de la morphologie arawak pour décrire les objets en forme de cône, de sphère, de mollets, de cheveux...
C'est au creux de la langue que Fontaine nous parle de la "poudre d'obscurité", celle qui se répand et qui enferme le monde : la nuit.