Au seuil du millénaire, il importe de garder les témoignages majeurs de ce XXe siècle, plein de merveilles mais aussi de massacres. Rangeons côte à côte les livres de Primo Levi, de Soljenitsyne, de Jorge Semprun, Robert Anthelme pour "l'Espèce Humaine" , David Rousset pour "Les jours de notre mort" et "La Nuit n'est pas la nuit" d'André Verdet, "Roman" . Roman vrai, le bien nommé, car il part du réel inimaginable des camps nazis, pour montrer que même ce réel suscitait des rêves, des espérances.
C'est à dire le soleil aux couleurs de l'espoir, les planètes du verbe... André Verdet ? il est présent en notre millénaire ; le verbe dru, le regard fulgurant. Il peint en mots ; souvent aussi avec des pastels et des pinceaux... Extrait de la postface de Dominique Desanti Le Résistant André Verdet : sous le pseudonyme de "Clairval" s'engage dans les Forces Françaises Combattantes Libres le 1er Janvier 1941.
Le mois suivant il est nommé responsable du Mouvement Combat pour les Alpes Maritimes. Quelques mois plus tard, sous le pseudonyme "commandant Duroc" , Verdet est nommé adjoint du colonel Degliame-Fouché, chef national du réseau Action Immédiate. Verdet est chargé d'actions de sabotage, attaque à main armée, espionnage et contre-espionnage ; il agissait à Nice, Toulon, Lyon, Paris et banlieue... En 1942 il recrute dans son service : Jacques Prévert (il collectait les documents destinés à la résistance que Verdet récupérait dans leur pont de rencontre le Café Flore à Paris ; Robert Desnos, André Brincourt et sa compagne Jeanne de la Patellière.
André Brincourt a publié en 1990 aux Editions Grasset un ouvrage intitulé "La parole dérobée" où André Verdet apparaît sous les traits du commandant Duroc.
Au seuil du millénaire, il importe de garder les témoignages majeurs de ce XXe siècle, plein de merveilles mais aussi de massacres. Rangeons côte à côte les livres de Primo Levi, de Soljenitsyne, de Jorge Semprun, Robert Anthelme pour "l'Espèce Humaine" , David Rousset pour "Les jours de notre mort" et "La Nuit n'est pas la nuit" d'André Verdet, "Roman" . Roman vrai, le bien nommé, car il part du réel inimaginable des camps nazis, pour montrer que même ce réel suscitait des rêves, des espérances.
C'est à dire le soleil aux couleurs de l'espoir, les planètes du verbe... André Verdet ? il est présent en notre millénaire ; le verbe dru, le regard fulgurant. Il peint en mots ; souvent aussi avec des pastels et des pinceaux... Extrait de la postface de Dominique Desanti Le Résistant André Verdet : sous le pseudonyme de "Clairval" s'engage dans les Forces Françaises Combattantes Libres le 1er Janvier 1941.
Le mois suivant il est nommé responsable du Mouvement Combat pour les Alpes Maritimes. Quelques mois plus tard, sous le pseudonyme "commandant Duroc" , Verdet est nommé adjoint du colonel Degliame-Fouché, chef national du réseau Action Immédiate. Verdet est chargé d'actions de sabotage, attaque à main armée, espionnage et contre-espionnage ; il agissait à Nice, Toulon, Lyon, Paris et banlieue... En 1942 il recrute dans son service : Jacques Prévert (il collectait les documents destinés à la résistance que Verdet récupérait dans leur pont de rencontre le Café Flore à Paris ; Robert Desnos, André Brincourt et sa compagne Jeanne de la Patellière.
André Brincourt a publié en 1990 aux Editions Grasset un ouvrage intitulé "La parole dérobée" où André Verdet apparaît sous les traits du commandant Duroc.