La noblesse française, des Lumières à la Belle époque. Psychologies d'une adaptation
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- Nombre de pages349
- PrésentationBroché
- Poids0.53 kg
- Dimensions15,3 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
- ISBN2-262-01204-0
- EAN9782262012045
- Date de parution01/02/1997
- ÉditeurPerrin
Résumé
Au XIXe siècle, on a cru la noblesse déclinante, emportée par la Révolution, fondue dans la société de droits égaux. Or, elle a non seulement sauvegardé son prestige et sa conscience de soi, mais s'est adaptée aux ruptures du monde moderne. Elle est devenue et restée une aristocratie.
Déjà, une élite nobiliaire a trouvé dans l'éthique des Lumières (liberté, utilité, mérite), un retour à ses traditions de service et de responsabilité, et participé largement à l'idéalisme novateur de 1789.
Quelles que soient ses options et ses pertes, la noblesse, dès la Révolution, a défendu et reconstruit ses patrimoines, tout en se ralliant à l'égalité successorale et en se donnant, avec son temps, des revenus mobiliers. Ses puissances foncières associent agronomie, paternalisme, culte de la propriété, modèles culturels. Mais elle sait aussi conjuguer mérite individuel et grâce de la naissance, utilité civique et sociale et refus politique, patriotisme et traditionalisme; concevoir des stratégies de carrière, accepter les fusions matrimoniales avec la bourgeoisie montante, et la légitimation inéluctable par le vote et la notabilité.
Comment les nobles se sont-ils faits, sur plus d'un siècle, une élite de la fortune, de la vie sociale et de l'action ? Pour traiter ce sujet, jamais abordé sur une aussi longue période, ni envisagé à la fois au plan national et provincial, Suzanne Fiette a eu recours à trois types de sources : les souvenirs et monographies familiales, les études générales et régionales, sociales ou spécifiquement nobiliaires, enfin et surtout des correspondances privées qui, par leurs milliers d'informations, aident à composer le tableau de la France aristocratique.
Au XIXe siècle, on a cru la noblesse déclinante, emportée par la Révolution, fondue dans la société de droits égaux. Or, elle a non seulement sauvegardé son prestige et sa conscience de soi, mais s'est adaptée aux ruptures du monde moderne. Elle est devenue et restée une aristocratie.
Déjà, une élite nobiliaire a trouvé dans l'éthique des Lumières (liberté, utilité, mérite), un retour à ses traditions de service et de responsabilité, et participé largement à l'idéalisme novateur de 1789.
Quelles que soient ses options et ses pertes, la noblesse, dès la Révolution, a défendu et reconstruit ses patrimoines, tout en se ralliant à l'égalité successorale et en se donnant, avec son temps, des revenus mobiliers. Ses puissances foncières associent agronomie, paternalisme, culte de la propriété, modèles culturels. Mais elle sait aussi conjuguer mérite individuel et grâce de la naissance, utilité civique et sociale et refus politique, patriotisme et traditionalisme; concevoir des stratégies de carrière, accepter les fusions matrimoniales avec la bourgeoisie montante, et la légitimation inéluctable par le vote et la notabilité.
Comment les nobles se sont-ils faits, sur plus d'un siècle, une élite de la fortune, de la vie sociale et de l'action ? Pour traiter ce sujet, jamais abordé sur une aussi longue période, ni envisagé à la fois au plan national et provincial, Suzanne Fiette a eu recours à trois types de sources : les souvenirs et monographies familiales, les études générales et régionales, sociales ou spécifiquement nobiliaires, enfin et surtout des correspondances privées qui, par leurs milliers d'informations, aident à composer le tableau de la France aristocratique.