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Le droit à la nationalité est un droit humain fondamental reconnu par le droit international. Les personnes déplacées de force sont affectées de manière disproportionnée par le problème de l'apatridie, en particulier les femmes et les enfants. Les personnes peuvent devenir apatrides à la suite de conflits interétatiques, de changement de frontières politiques et de succession d'Etats ou à la suite de séjours prolongés à l'étranger et de changements d'état civil à l'étranger.
Les apatrides ne peuvent se prévaloir de la protection de la nationalité et sont donc vulnérables à la privation de leurs droits. Les Etats africains doivent élaborer des cadres législatifs et mettre en place des politiques nationales pour lutter contre l'apatridie, en particulier dans le cas des résidents de longue durée à l'extérieur de leur Etat, en réformant la législation sur la nationalité et/ou en accordant des droits semblables dont bénéficient les étrangers résidant dans l'Etat, en améliorant l'enregistrement des naissances pour traiter l'apatridie.
Tout en se rassurant que chacun, y compris les migrants, peut acquérir, modifier, conserver et se voir conférer sa nationalité au même titre que les autres et qu'un tel droit se reflète dans les lois sur la nationalité. Cet ouvrage vise à faire des recommandations à l'Union africaine et aux organisations internationales intéressées pour résoudre l'épineux problème de nationalité et de l'apatridie.