La musique comme parole des corps. Boris de Schloezer, André Souris et André Boucourechliev

Par : Christine Esclapez
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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,7 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-296-04037-3
  • EAN9782296040373
  • Date de parution01/10/2007
  • CollectionSémiotique et philosophie de l
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierDaniel Charles

Résumé

Au départ et à rebours, la figure incontournable d'André Boucourechliev (1925-1997), l'écrivain de musique dont les ouvrages sur Beethoven ont formé toute une génération d'analystes qui y ont puisé une liberté d'expression et une musicalité à fleur de page. André Souris (1899-1970), ensuite, compositeur surréaliste belge, chef d'orchestre, musicologue et pédagogue dont la pensée libre a profondément marqué nombre de jeunes compositeurs et de jeunes musicologues.
Enfin, Boris de Schleezer (1881-1969), critique littéraire, traducteur, esthéticien et philosophe dont le principal ouvrage Introduction à Jean-Sébastien Bach (1947) a été décisif pour toute la jeune génération de compositeurs après la Seconde Guerre mondiale. Ces trois personnalités atypiques ont recherché une autre musicologie et une forte cohérence traverse de part en part leur pensée, telle qu'elle ne peut être simplement le fruit de rencontres ou d'influences mutuelles.
Cette cohérence est indissociable du terreau profondément européen dont ils sont issus. Ce russe, ce belge et ce bulgare sont les garants d'une mémoire et d'un regard : ceux que les Lumières et le Romantisme allemands ou les avant-gardes du début du XXe siècle portèrent sur la notion de forme en art. Des personnages intermédiaires qui ont proclamé haut et fort la parole des créateurs et ont défendu la possibilité d'une, lecture toujours ouverte des oeuvres du passé.
Au départ et à rebours, la figure incontournable d'André Boucourechliev (1925-1997), l'écrivain de musique dont les ouvrages sur Beethoven ont formé toute une génération d'analystes qui y ont puisé une liberté d'expression et une musicalité à fleur de page. André Souris (1899-1970), ensuite, compositeur surréaliste belge, chef d'orchestre, musicologue et pédagogue dont la pensée libre a profondément marqué nombre de jeunes compositeurs et de jeunes musicologues.
Enfin, Boris de Schleezer (1881-1969), critique littéraire, traducteur, esthéticien et philosophe dont le principal ouvrage Introduction à Jean-Sébastien Bach (1947) a été décisif pour toute la jeune génération de compositeurs après la Seconde Guerre mondiale. Ces trois personnalités atypiques ont recherché une autre musicologie et une forte cohérence traverse de part en part leur pensée, telle qu'elle ne peut être simplement le fruit de rencontres ou d'influences mutuelles.
Cette cohérence est indissociable du terreau profondément européen dont ils sont issus. Ce russe, ce belge et ce bulgare sont les garants d'une mémoire et d'un regard : ceux que les Lumières et le Romantisme allemands ou les avant-gardes du début du XXe siècle portèrent sur la notion de forme en art. Des personnages intermédiaires qui ont proclamé haut et fort la parole des créateurs et ont défendu la possibilité d'une, lecture toujours ouverte des oeuvres du passé.