La mort médicalement assistée comme habitus. Un paradoxe de la société thanatophobe ?

Par : Olivier Nkulu Kabamba

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  • Nombre de pages114
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-8061-0502-8
  • EAN9782806105028
  • Date de parution19/12/2019
  • ÉditeurAcademia (Editions)

Résumé

De nos jours, peut-on encore soutenir qu'il y a un déni généralisé de la mort dans notre société? La mort médicalisée n'a-t-elle pas effacé ce déni ? En Europe et en Amérique du Nord où l'on craint de vieillir mal et où l'on craint de mourir mal, la mort y est de plus en plus médicalisée. Une conséquence découle de cette réalité : mourir aidé par la médecine ou mourir en milieu médicalisé est devenu une pratique courante admise comme une habitude sociale.
Dès lors, se pose la question suivante : la mort médicalement assistée devenue un habitus dans ces sociétés invalide-t-elle définitivement la thèse selon laquelle ces sociétés sont thanatophobes ? Y a-t-il encore un déni généralisé de la mort en Europe et en Amérique du Nord ? Voilà les questions qui constituent la principale préoccupation de l'auteur. Olivier Nkulu Kabamba révèle que les réponses données à cette question s'insèrent dans un large débat qui oppose deux camps : pour les uns, la mort médicalement assistée et l'ampleur des débats autour d'elle sont la preuve suffisante que le déni de la mort a été évacué de la culture actuelle des sociétés occidentales ; pour d'autres, la mort médicalement assistée ainsi que les discours et les débats qui l'entourent participent encore pleinement à la culture thanatophobe attribuée aux sociétés européennes et nord-américaines.
De nos jours, peut-on encore soutenir qu'il y a un déni généralisé de la mort dans notre société? La mort médicalisée n'a-t-elle pas effacé ce déni ? En Europe et en Amérique du Nord où l'on craint de vieillir mal et où l'on craint de mourir mal, la mort y est de plus en plus médicalisée. Une conséquence découle de cette réalité : mourir aidé par la médecine ou mourir en milieu médicalisé est devenu une pratique courante admise comme une habitude sociale.
Dès lors, se pose la question suivante : la mort médicalement assistée devenue un habitus dans ces sociétés invalide-t-elle définitivement la thèse selon laquelle ces sociétés sont thanatophobes ? Y a-t-il encore un déni généralisé de la mort en Europe et en Amérique du Nord ? Voilà les questions qui constituent la principale préoccupation de l'auteur. Olivier Nkulu Kabamba révèle que les réponses données à cette question s'insèrent dans un large débat qui oppose deux camps : pour les uns, la mort médicalement assistée et l'ampleur des débats autour d'elle sont la preuve suffisante que le déni de la mort a été évacué de la culture actuelle des sociétés occidentales ; pour d'autres, la mort médicalement assistée ainsi que les discours et les débats qui l'entourent participent encore pleinement à la culture thanatophobe attribuée aux sociétés européennes et nord-américaines.