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Alors que l'Amazonie ne compte plus que quelques hectares brûlants comme l'enfer, et qu'une mission spatiale chinoise doit rejoindre Mars, l'énigmatique Boaventura cherche à sauver les cinquante derniers Indiens kaajapukugi. C'est au Mexique, en territoire mazatèque, que ces anarchistes avant l'heure trouvent asile, avec une ultime provision de tinsáanhán, la poudre de hanneton grâce à laquelle ils accèdent aux mondes supérieurs.
Mais le vieux Boaventura, qui doit les accueillir, est soudain rattrapé par son passé sulfureux et meurt dans de mystérieuses circonstances à la veille de l'arrivée des Kaajapukugi...
La mort et le météore
Roman fou, épopée baroque aux multiples mystères, et autant de trouvailles.
Roman de la quête intérieure et de la rédemption.
Roman qui embrasse la cause politique et écologique.
Comme une farce qui tourne au vinaigre.
L’invention y est délirante, de ces délires auxquels on adhère puisqu’ils sont vraisemblables. Et c’est un tour de force, nous embarquer comme ça sans qu’on n’y prenne vraiment garde, à la découverte d’un peuple qui n’existe pas. Une aventure dans laquelle on s’engouffre l’œil nouveau et l’esprit vierge.
Traversée par la folie d’un homme qui pensait peut-être pouvoir se sauver lui-même en venant en aide aux 50 derniers indiens Kaajapukugi, La mort et le météore est une onde virtuose qui virevolte de fracas en frasques, de fulgurances en zones d’ombre.
Une écriture à l’imagination débordante, qui foisonne et défrise, un peu cinglée sur les bords, parfois excessive, mais à la luxuriance géniale !
Le météore est un astre qui brille autant qu’il effraie,
la mort un boulon dans une grande chaîne de boulons.