Avec « La Mort de Mrs Westaway », Ruth Ware nous propose une histoire de secrets de famille.
Harriet, la petite vingtaine, à repris le stand de lecture de tarots de sa mère après son décès brutal, et croule sous les dettes.
Mais la réception du courrier d'un notaire lui annonçant le décès de sa grand-mère et qu'elle fait partie des héritiers pourrait signifier la fin de ses soucis.
Sauf qu'il y a un petit couac : elle n'a jamais connu ses grands-parents, décédés avant sa naissance.
Alors que faire ? Maintenir l'erreur d'identité, ou renoncer à cette occasion de rembourser
ce qu'elle doit ? Face à la peur des créanciers, son choix est rapidement arrêté.
Toutefois, dans cette grande et vieille demeure grinçante, entourée de ses trois « oncle », elle comprend très vite que le danger est partout.
Que cache cette famille ?
Quels terribles secrets se camouflent derrière les sourires ?
Et qui cherche à lui faire peur, quitte à la mettre en danger ?
À moins que ce ne soit son imagination qui s'emballe...
Avec ce roman, l'auteure nous offre donc un thriller domestique dans la pure tradition du genre : drames, secrets, mensonges, trahisons, sont quelques-uns des ressorts que l'on retrouve donc tout naturellement ici.
Les personnages sont un peu trop « froids » dans leurs actions et réactions pour être vraiment sympathiques, mais vu que nous doutons de tous jusqu'à la fin, ce n'est pas trop gênant.
J'ai particulièrement aimé deux choses dans ce titre :
- L'évolution sur deux temporalités, avec les chapitres qui dévoilent le journal intime de la mère de Harriet en 1994, et les autres qui mettent en place et déroulent les événements de nos jours.
- Et l'ambiance, très campagne anglaise, avec ce domaine qui fait froid dans le dos, la maison aux bruits inquiétants et autres recoins sombres, les pies et leur incessant piaillement...
Si l'histoire et son déroulement sont assez classiques dans le fond et la forme, les deux points précédemment cités en font une lecture agréable.
La fin (et plus surtout la teneur exacte du secret) m'a agréablement surprise.
Un roman à lire pour les amoureux de suspens domestique et d'ambiance marquée.
Une histoire de famille ****
Avec La mort de Mrs Westaway de Ruth Ware, j’entame ma 2e lecture de cette auteur après avoir déjà lu – et aimé- La disparue de la cabine n°10. Il s’agit d’un livre tournant autour des secrets, de la famille et de l’argent… de quoi faire un cocktail explosif.
L’intrigue se déroule à la fin des années 90 à Brighton et dans la campagne des Cornouailles.
La protagoniste, Harriet Westaway, est une jeune fille triste vivant seule depuis la mort de sa mère quand elle était adolescente et dont elle a repris l’activité – la divination- afin de survivre. Mais elle est criblée de dettes et a emprunté de l’argent à un usurier. Elle reçoit alors un courrier lui disant qu’elle a hérité de sa grand-mère qui vient de décéder. Mais un problème se pose, ses grand-parents maternels, les seuls qu’elle connaisse, sont déjà décédés. Elle décide cependant de se rendre sur les lieux pour profiter de cette aubaine.
Ruth Ware a su ponctuer son intrigue de rebondissements constants afin de surprendre sans cesse le lecteur. J’ai beaucoup aimé ce 2e livre de celle que l’on peut considérer comme une des reines du suspense psychologique féminin tout comme j’avais beaucoup apprécié son roman en huis clos sur un bateau dans La disparue de la cabine n°10.