Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je vis tous les jours avec mes personnages pendant un an et demi, dix heures par jour. Quand vous arrivez à la page 300, cela vous attriste un peu...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
En librairie
Résumé
" Je vis tous les jours avec mes personnages pendant un an et demi, dix heures par jour. Quand vous arrivez à la page 300, cela vous attriste un peu de les quitter. Je comprends très bien Faulkner qui faisait passer ses personnages d'un livre à l'autre. L'autre jour, je me trouvais dans un quartier périphérique de Lisbonne où vit l'un des personnages de La mort de Carlos Gardel. J'étais arrêté à un feu rouge et je m'attendais à ce qu'il surgisse d'un instant à l'autre, me demandant dans quel café il irait. C'est un personnage absolument secondaire et pourtant, je me suis mis à y penser comme s'il était réel. Un soir que Balzac discutait politique avec des amis il leur a dit : " Parlons de choses réelles, parlons d Eugénie Grandet."
Le roman ça demande un effort soutenu. Un jour, j'ai vu un ouvrier travailler très lentement et je lui ai demandé pourquoi il n'allait pas plus vite. Il m'a répondu que c'était inutile puisque le travail ne finit jamais. Il avait tout à fait raison. Pendant toute ma vie, écrire a été la chose la plus importante, j'y ai tout sacrifié et je commence à éprouver le besoin de faire autre chose. Vous savez, après un certain âge, les écrivains se répètent, s'imitent. Enfin j'ai beaucoup réfléchi, j'ai maintenant l'intention d'écrire un dernier cycle et puis c'est terminé. Treize romans, ce n'est déjà pas si mal. J'ai un coussin où je pourrai poser ma tête quand je serai mort. " France David/Jean Hubert Gailliot Les Inrockuptibles (1995).