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  • Nombre de pages280
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-490501-24-3
  • EAN9782490501243
  • Date de parution09/06/2022
  • CollectionSoleils noirs
  • ÉditeurTyphon (Editions du)
  • TraducteurArmand Pierhal
  • TraducteurMaurice Muller-Strauss
  • PostfacierJohann Chapoutot

Résumé

Dans les années 1950, un jeune compositeur allemand, Siegfried, est en Italie pour assister à la première de sa symphonie. Alors qu'il se pensait libéré des siens, Siegfried aperçoit des membres de sa famille et finit par croiser le plus terrible d'entre eux : son oncle, un ancien haut-dignitaire nazi. La présence de ce persécuteur impénitent qui maudit la démocratie et croit en un IVe Reich, projette sur le présent l'ombre d'un passé qui menace d'engloutir Siegfried.
Dans les années 1950, un jeune compositeur allemand, Siegfried, est en Italie pour assister à la première de sa symphonie. Alors qu'il se pensait libéré des siens, Siegfried aperçoit des membres de sa famille et finit par croiser le plus terrible d'entre eux : son oncle, un ancien haut-dignitaire nazi. La présence de ce persécuteur impénitent qui maudit la démocratie et croit en un IVe Reich, projette sur le présent l'ombre d'un passé qui menace d'engloutir Siegfried.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
4/5
Kaléidoscope de la mort
Cinématographique. Kaléidoscopique. Virtuose dans sa démarche. Profond dans ses réflexions (dans la veine de Musil et de Broch). Tranchant dans ses propos. Ce roman de l'Allemagne post-Hitlérienne est un tir dans le brouillard, un coup de couteau dans le noir. Et puis, quelle beauté – la beauté de la langue : sa musique, ses images ! À lire, ou à relire, l'esprit éveillé, le cœur – et le ventre – tenus en haleine.
Cinématographique. Kaléidoscopique. Virtuose dans sa démarche. Profond dans ses réflexions (dans la veine de Musil et de Broch). Tranchant dans ses propos. Ce roman de l'Allemagne post-Hitlérienne est un tir dans le brouillard, un coup de couteau dans le noir. Et puis, quelle beauté – la beauté de la langue : sa musique, ses images ! À lire, ou à relire, l'esprit éveillé, le cœur – et le ventre – tenus en haleine.
fabien b. - 1Decitre Grenoble
5/5
La mort à Rome
Parce que parfois, il y a cette langue particulière, une écriture dingue qui vient, comme ça, s’introduire chez vous sans sommation, comme une clé tordue qui fouraille la serrure bien droite de votre esprit, de votre corps, qui fait pousser des monstres, des fantômes et des souvenirs qui ne sont pas les vôtres. La mort à Rome ou le roman fiévreux, halluciné, d’une Allemagne qui vient juste de sortir de la guerre, vaincue. Années 50, rendez-vous à Rome. Rome est cette catin poudrée comme une princesse. Rome, ici, est une ville hantée par les démons et la mémoire, elle fourmille d’ombres et de vapeurs méthylène. Y errent des âmes défuntes, abasourdies par la corruption des autres, par la perte de leur troisième Reich glorieux. Y errent des âmes nouvelles qui cherchent à tailler dans la chair des camps pacifiés, une issue de sortie, une miséricorde. Ambiance baroque noir, rues affamées de corps, réflexions empuanties par la guerre, néons irisés d’une société en voie de reconstruction, La mort à Rome est un fleuve dévastateur. Une fièvre comme une volonté d’expulser les derniers relents d’une histoire tragique. Dont on sort éberlué, conforté dans l’idée que la littérature possède ses héros. Dont on sort l’esprit chevrotant, scabreux. Dont on sort, hantés comme les rues de Rome. Un très grand livre ! Merci aux éditions du Typhon pour cette réédition d’un auteur tombé chez nous dans l’anonymat. Et pour ce travail sur l’objet toujours aussi précieux et soigné.
Parce que parfois, il y a cette langue particulière, une écriture dingue qui vient, comme ça, s’introduire chez vous sans sommation, comme une clé tordue qui fouraille la serrure bien droite de votre esprit, de votre corps, qui fait pousser des monstres, des fantômes et des souvenirs qui ne sont pas les vôtres. La mort à Rome ou le roman fiévreux, halluciné, d’une Allemagne qui vient juste de sortir de la guerre, vaincue. Années 50, rendez-vous à Rome. Rome est cette catin poudrée comme une princesse. Rome, ici, est une ville hantée par les démons et la mémoire, elle fourmille d’ombres et de vapeurs méthylène. Y errent des âmes défuntes, abasourdies par la corruption des autres, par la perte de leur troisième Reich glorieux. Y errent des âmes nouvelles qui cherchent à tailler dans la chair des camps pacifiés, une issue de sortie, une miséricorde. Ambiance baroque noir, rues affamées de corps, réflexions empuanties par la guerre, néons irisés d’une société en voie de reconstruction, La mort à Rome est un fleuve dévastateur. Une fièvre comme une volonté d’expulser les derniers relents d’une histoire tragique. Dont on sort éberlué, conforté dans l’idée que la littérature possède ses héros. Dont on sort l’esprit chevrotant, scabreux. Dont on sort, hantés comme les rues de Rome. Un très grand livre ! Merci aux éditions du Typhon pour cette réédition d’un auteur tombé chez nous dans l’anonymat. Et pour ce travail sur l’objet toujours aussi précieux et soigné.

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3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Mort à Rome
Retrouvailles (organisées) d'une famille allemande nazie dans les années 50 à Rome. Tout le génie du romancier réside dans le choix du lieu de l'action du roman: Rome. On pourrait penser que c'est Rome l'héroïne du livre, même si les personnages sont bien campés. Wolfgang KOEPPEN a su mettre en scène dans une même famille des portraits différents : l'opportuniste, l'ambitieux, le rebelle, le tyrannique, ...
Retrouvailles (organisées) d'une famille allemande nazie dans les années 50 à Rome. Tout le génie du romancier réside dans le choix du lieu de l'action du roman: Rome. On pourrait penser que c'est Rome l'héroïne du livre, même si les personnages sont bien campés. Wolfgang KOEPPEN a su mettre en scène dans une même famille des portraits différents : l'opportuniste, l'ambitieux, le rebelle, le tyrannique, ...
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